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David Fincher Loin d'être un faiseur, l'auteur Fincher continue de plonger sa caméra (et
son imagination) dans des cauchemars contemporains et les tares de notre
société. Des insomnies qui conduisent non pas à de simples migraines mais
bien à des tumeurs virales. The Fight Club est une vision âpre, noire,
violente d'un matérialisme déshumanisant conduisant à un fascisme
déstabilisant. On comprend que son discours ne plaise pas : critique du
crédit, de la consommation, des méthodes de productions. Il joue habilement
sur nos fantasmes, à l'extrême, tout en nous bluffant visuellement. La
manipulation est son fort. Ses histoires de fous, obsessionnelles,
schizophréniques, claustrophobes nous fascinent à chaque fois.
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