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DreamWorks SKG
A Studio is born

C'est dans Web Départ

SOMMAIRE
Histoire et coulisses d'un studio
Production TV
Les disques
DW Interactive
Les Films
Bios des 3 fondateurs et Liens

Calendrier

1994
Création du studio DreamWorks SKG par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen.
Siège social: Los Angeles, Californie

1995
Recherche de financement pour capitaliser la société.
Choix du site Playa Vista pour le studio idéal.

1996
Lancement des premiers CD du label musical.
Premières émissions télé produites par DreamWorks.

1997
1500 employés, bureaux à New York, Toronto.
Premier Oscar: court-métrage.
Premier film produit et distribué: The Peacemaker (26.09)

1998
Premier dessin animé long-métrage.

2000
Inauguration de Playa Vista (?)



La Face éclairée

+ Spin City (TV)
+ The Lost World (Jeux)
+ Robert Zemeckis (Deal Cinéma)

La Face cachée

- Ink, Arsenio (TV)
- Older -G.Michael (Musique)
- Playa Vista (Lobby)
- Un an de retard (Films)

Liens Officiels

  • Le Studio et Playa Vista
  • High Incident (TV)
  • DreamWorks Records
  • George Michael (Music)
  • Morphine (Music)
  • The PeaceMaker (Film)
  • DreamWorks Jeux
  • 3 hommes et un couffin

  • Genèse
    Cela fait plus de 60 ans qu'un studio n'a pas été créé à Hollywood. Pas un petit studio indépendant, généralement dépendant des "majors". Non, un vrai studio avec l'ambition d'être un major.
    Le 26 septembre 1997, The Peacemaker sera le premier long métrage de ce studio pas comme les autres.
    A l'instar de United Artists (fondé en 1919 par Chaplin, Fairbanks, Griffith et Pickford), ce sont des créateurs qui sont à l'initiative de DWSKG. Spielberg, le cinéaste prodigue, Geffen, le philanthrope-millionaire, et Katzenberg, le magicien venu de Disney.
    En 1994, les 3 hommes sont à leur zénith: La liste Schindler oscarisé et Jurassic Park milliardaire (en dollars), Nirvana au top, Le Roi Lion, le plus gros succès animé depuis les années 50.

  • Commandements
    Le triumvirat ne manque pas d'ambition. Tout d'abord il s'agit de faire une sorte de résistance au système actuel: dialectiquement, les fondateurs veulent produire des films d'auteurs, avec une vision artistique, et une totale liberté (final cut).
    Ensuite DWSKG veut être présent sur tous les supports: numérique, télé, musique, animation. Un studio multimédia qui prend toute son essence avec le concept du studio idéal (à Playa Vista). Une sorte de vaste hacienda communautaire et ultramoderne que l'on peut admirer en réalité virtuelle. Pour l'instant Playa Vista n'est que virtuel.
    Cette volonté d'être différent - et en fait d'anticiper le XXIème siècle en s'ancrant dès sa création dans le multimédia - s'est confirmée au fil des 3 ans qui ont suivi la fondation.
    Parallèlement, les autres studios hollywoodiens sont apparus comme de gros financiers (dépensiers) et peu créateurs. Paroxysme atteint en 96 avec le triomphe du cinéma indépendant aux USA. Avant même de sortir son premier long-métrage, DWSKG avait construit son image, et même sa philosophie.

  • Baptêmes
    2 ans après la première conférence de presse, les choses ont évolué. L'image est trouble. Mais le studio existe.
    Image trouble parce que le projet Playa Vista a pris du retard (3 ans) à cause d'une faillite du promoteur immobilier mais aussi d'une lutte de la part des écologistes de Los Angeles: l'emplacement se situe dans une zone migratoire d'oiseaux.
    De plus, DWSKG a pris un an de retard dans son schéma de production. D'où un extrême vigilence de la part des investisseurs comme Paul Allen (Apple, Microsoft).
    Enfin, le studio est totalement assimilé au système. Il utilise les mêmes méthodes et les mêmes moyens que les autres. Pire, il apparaît comme un calvaire pour le producteur ou l'auteur qui cherche à travailler pour DreamWorks. Une sorte d'arrogance, de prétention, qui se retrouve à tous les niveaux: "travailler pour DWSKG, c'est un privilège." Aussi ils le font comprendre, et payer.
    Aujourd'hui, quelques filiales ont traversé l'épreuve du feu: cd-roms et jeux, musique, télévision et désormais film.
    Les premiers résultats sont mitigés. Les premiers produits n'ont pas brillé par leur originalité ou une particulière qualité.
    En revanche on constate que la façon de travailler y est différente (paternalisme et liberté) et surtout que DWSKG sait contrôler ses coûts. La plupart des films sont 20 à 50% moins chers que les équivalents sur le marché. De quoi rassurer les investisseurs.

  • Oeucuménisme
    Il est clair que les premiers "produits" DreamWorks ont été bâtis pour établir une confiance boursière dans l'entreprise de ces 3 hommes. Mais alors pourquoi Spielberg n'a t-il pas doté DWSKG de ses productions Amblin, Men In Black ou The Lost World...?
    DreamWorks suscite pourtant envies et jalousies: un nouveau studio signifie plus de films, plus de contrats, plus de travail, et ce pour toutes les professions du "movie business".
    Beaucoup d'artistes souhaitent travailler dans ce mirage-miracle cinéphile. C'est l'endroit où il faut travailler.
    D'un coté, DWSKG collabore avec d'autres studios: Saving Private Ryan est une co-prod' avec Paramount. Le studio a un accord télé (Spin City, High Incident...) avec ABC, filiale Disney.
    A l'inverse, DWSKG est un vrai concurrent. Un ennemi de Disney (Katzenberg est en procès avec son ex-employeur), un ennemi de Disney (les dessins animés) et un ennemi des autres studios (guerre de scripts).
    Sur le papier, l'avenir du bébé laisse rêveur. Reste à voir les résultats de son travail.



  • Steven














    Jeffrey














    David
    S.K.G. Biographies

    Spielberg, Steven.
    Réalisateur, producteur, scénariste. Né le 8 décembre 47 (Ohio), marié deux fois (Amy Irving jusqu'en 89, Kate Capshaw depuis 91), 5 enfants.
    Il s'est fait connaître avec Jaws (premier blockbuster de l'histoire). Quelques-uns des films les plus populaires de l'histoire sont de lui: la trilogie Indiana Jones, la série Jurassic Park et surtout le merveilleux E.T.
    Il a reçu plusieurs nominations aux Golden Globes: Jaws, Rencontre du troisième type, E.T., la Couleur pourpre. Il l'a obtenu avec La Liste de Schindler.
    Il a été nominé aux Oscars pour Rencontre du troisième type, E.T. et l'a eu enfin avec La Liste de Schindler.
    Il a obtenu deux fois le prestigieux Prix de la Guilde des Réalisateurs: La couleur pourpre et La liste de Schindler.
    En 93, il a signé le plus gros blockbuster de l'histoire et le film le plus acclamé de l'année, successivemment. un grand écart (Jurassic Park, La liste de Schindler) que lui seul pouvait faire.
    Il aussi produit quelques-uns des plus importants succès de ces 20 dernières années: Gremlins, Men In Black, Retour vers le futur....

    Katzenberg, Jeffrey.
    Il est à l'origine de la renaissance des dessins animés Disney. Il a imposé un style, une recette pour que le cartoon soit vu par le plus grand nombre.
    D'abord l'importance de la musique et des chansons, ensuite de l'humour, enfin l'histoire. Il engage des voix célèbres (Robin Williams) qui assurent la promotion d'un film sans stars.
    Il choisit de sujets qui peuvent plaire aux adultes comme aux enfants. Et il lance un défi à l'art du cartoon: faire des mouvements de caméras impossibles à reproduire dans le réel.
    Résultat: La Belle et la bête est le premier dessin animé à récolter une nomination à l'Oscar du meilleur film. Aladdin est devenu culte. Et Le Roi Lion, l'un des 5 dessins animés les plus vus de l'histoire (9 millions de spectateurs en France, 60 aux Etats Unis...).
    Sans compter les disques qui sont devenus platines. Katzenberg a quitté Disney, ne pouvant plus évoluer à l'intérieur de la société. Une chose est sûre: la qualité Disney risque pour une fois d'avoir quitté le giron de Mickey.

    Geffen, David.
    Le magnat. Et mélomane: collectionneur en art contemporain, propriétaire d'un théâtre à Los Angeles, toujours à l'affût de nouveaux talents, le gay le plus in (et le plus out) d'Hollywood est aussi l'un des plus riches millionaires de l'industrie. Il est le doyen du trio (21.02.43).
    Geffen c'est une sorte d'investisseur miracle pour une carrière. Cher lui doit un dique de platine, Nirvana leur réussite, et les comédies musicales Cats ou Miss Saigon sont sous son label. Le grunge c'est lui qui l'a flairé.
    Mais ses activités s'étendent aussi au cinéma et à la TV.
    Producteur de La petite boutique des horreurs (avec Rick Moranis), il est à l'origine de la série déjantée et cartoonesque Beetlejuice.
    Son plus gros coup reste l'adaptation cinématographique de Interview with a Vampire. 250 millions de $ dans le monde, avec Cruise, Pitt et Banderas. Geffen est esthète jusqu'au bout.

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    (C) Ecran Noir 1996-1999