(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Les éditions précédentes...
Du 26 avril au 2 mai 2006
Au cinéma L'Arlequin,
76, rue de Rennes, Paris 6è
Membres du Jury :
Maria de Medeiros, Mathieu Demy, Radu Mihaileanu, Sara Forestier, Clément Sibony, Juliette Renaud
Prix du Festival décernés :
- Prix du Jury
- Prix du public (depuis 2001, les spectateurs sont invités à voter à l’issue de chaque séance)
- Courts métrages en compétition : Prix décerné par les étudiants de La Fémis et de l’école Louis Lumière
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À noter : du 29 mai au 4 juin,la 2ème édition de Brésil en mouvements; une semaine de
projections de documentaires traitant de grandes problématiques de la réalité
sociale brésilienne. Ces projections seront suivies de débats entre les
intervenants et le public.
Brésil en mouvements se déroule à l'espace Confluences, à Paris, et l'entrée sera libre. plus d'infos sur le site
PALMARES
Longs métrages
- Prix du Jury : Carrières de Domingos Oliveira
- Mention « très spéciale » du jury : Soy Cuba, le mammouth sibérien de Vicente Ferraz
- Prix du public : C'est bossa nova de Paulo Thiago
Courts métrages - Prix des étudiants de Louis Lumière et La Fémis
- Man.road.rivede Marcellvs L.
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D’INSERTS EN INSPIRATIONS
Toujours plus d’évènements, toujours plus d’images, toujours plus de rencontres et voyages en couleurs et musiques. Vers la poursuite de l’année du Brésil? Assurément! Cette huitième édition du Festival du film Brésilien de Paris sera placée sous le signe du cinéma social. Celui de l’association Nós do cinema, fondée par la réalisatrice de cinéma et télévision (documentaires et fiction) Kátia Lund. Une structure qui, depuis 200,0 aide à l’insertion des jeunes défavorisés via le 7è art et les nouvelles technologies. Souvenez-vous : La Cité de Dieu, sélectionné à Cannes 2002, nommé aux Oscars 2004… C’était elle (co-réalisatrice du film, aux côtés de Fernando Meirelles). Le festival lui accordera une carte blanche, doublée d’une jolie sélection de courts métrages de ces jeunes en quête de repères, épaulés par l’association.
Nouveauté, cette année : le Festival inaugure son Marché du film brésilien, visant à s’ouvrir toujours davantage aux professionnels et instaurer de nouvelles synergies. Au programme : déjeuners brésiliens, journées rencontres, présentations de projets, rendez-vous personnalisés entre professionnels et une table ronde animée par des producteurs français et brésiliens connaissant déjà l’expérience de la coproduction. Questions : Quels financements pour le cinéma et l’audiovisuel en France et au Brésil ? Un débat lancé avec la participation du CNC.
De son ouverture en concert, où DJ Dolores offrira une de ses mythique performances, mélanges de sons, rythmes du Nordeste et beats electro (au Glazar / à partir de 22h), à son exposition phare sous la coupe l’ONG Alavanca Brasil qui nous aspirera dans la banlieue de Sao Paulo, cette huitième édition peut se prévaloir de combler tant les mordus du Brésil sous toutes ses formes, que les néophytes, les cinéphiles, les aspirants voyageurs, les professionnels du secteur de nos deux pays comme d’ailleurs. A l’heure actuelle, on tend de plus en plus à penser que le cinéma français à tout à apprendre du cinéma hispanique. Question de beautés et sensibilité, bien sûr! Mais pas seulement… Repérages pour tous du 26 avril au 02 mais 2006.
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SELECTIONS
Film d’ouverture
- Machine (A Máquina) de João Falcão
Les aventures d’un petit village scindé entre ceux qui sont partis et ceux qui ne pensent qu’à le faire. Parmi ces derniers, « Karina de la Rue Basse » : elle rêve d’être d'être actrice et de conquérir le monde. Pour son amoureux, « Antônio de Dona Nazaré » qui ne veut pas la perdre, une seule solution se présentera : déposer le monde à ses pieds
Film de clôture
- Bahia, ville basse de Sérgio Machado
Trois personnages à la dérive à Bahia : une clandestine qui veut devenir strip-teaseuse à la rencontre de deux amis d’enfance… L’histoire d’une relation passionnelle, faite d'amour d'amitié, de jalousie, de rancœur.
EN COMPETITION
- Arido movie de Lírio Ferreira
Un assassinat, un enterrement, le début d’un voyage… Un road movie sur fond de relation entre habitants perturbés par un problème d’eau. Quand l’aridité devient source d’élans…
- Béni soit le fruit de Sérgio Goldenberg
Une liaison amoureuse non assumé, des retrouvailles inattendues, le relation fils-mère… Ou comment la comédie peut aborder des sujets graves?
- Carrières de Domingos Oliveira
L’histoire d’une journaliste en guerre contre le système. Mais peut-on vraiment lutter contre le système quand on en fait partie?
- C'est bossa nova, documentaire de Paulo Thiago
Portrait de la bossa nova, de ses protagonistes et du milieu, des années 50 à 1962. De Tom Jobim, à Roberto Menescal en passant, entre autres, par Vinicius de Moraes et João Gilberto : interviews et retour sur les lieux mythiques du genre en images de concerts et archives oubliées.
- Crime délicat de Beto Brant
Une relation triangulaire entre un peintre, sa muse et un critique, où s'entremêlent jalousie, désir et illusions.
- Le Jeu de la vie de Toni venturi
Une fiction qui nous plonge dans le militantisme de la lutte armée, au cœur d’un des « groupes d'action » de l'extrême gauche brésilienne en lutte contre le pouvoir militaire. Euphorie et les cauchemars en perspectives : le lot de tout projet révolutionnaire.
- Le Poison de l'aube de Ruy Guerra
Un village, son corbeau, des lettres anonymes. Dénonciations d’assassinats, amours adultérins, trahisons politiques, secrets de famille, … 24h durant lesquelles chacun choisi son camp pour démasquer le fauteur de troubles.
- Soy Cuba, Le mammouth sibérien de Vicente Ferraz
L’histoire d’un documentaire de propagande soviétique tourné dans les années 60 à Cuba dont la sortie fut ignorée, tant à La Havane qu'à Moscou. Soy Cuba par à la rencontre des acteurs et techniciens qui ont fait ce film à l’époque. Retour sur l'histoire cubaine des 40 dernières années en aventures politiques, humaines et artistiques.
HORS COMPETITION
- Le documentaire Regards d'ailleurs de Lucia Murat
Quel regard le cinéma porte-t-il sur le Brésil ? Regards sucrés-salés sur ces films américains et français qui se tiennent au Brésil. Ou comment décortiquer les mécanismes du clichés.
- Nouvelles d'une guerre privée de João Moreira Salles et Katia Lund retracera le quotidien d'une favela de Rio de Janeiro, filmé durant deux ans. L’histoire d’une guerre sans vainqueurs entre policiers et trafiquants de drogue où clients et habitants sont tantôt objet, tantôt témoins de violences engendrées par ces interminables affrontements.
- Comme une traînée de poudre d'Alberto Graça
L’histoire d’un ex-trafiquant de drogue sauvé par un flic corrompu. Sa dette l’amènera en Colombie. Mission : récupérer de la cocaïne, accompagné de son ami travesti. Une histoire de trahison et nécessité de règlement de compte…
Et encore bien d’autres chroniques au format court... "L’amour est aveugle, il faut donc toucher" : d’après ce proverbe brésilien, amoureux du pays de l’or et de belles images, à vos approches!
Sabrina
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