Berlin 2016
18 films en compétition pour le jury de Meryl Streep. Le grand chelem des festivals est lancé pour la saison 2016, avec, au programme Denis Côté, Jeff Nichols, André Téchiné et Mia Hansen-Love.


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 (c) Ecran Noir 96 - 24






Du 25 avril au 1er mai, compétition au cinéma l'Arlequin, 76 rue de Rennes, Paris 6e.
Du 2 au 8 mai, semaine du documentaire au cinéma Le Latina, 20 rue du temple, Paris 4e.

Le site officiel

les éditions précédentes

Expositions
Quebradeiras - Les casseuses de noix de babaçu - Photographies de Rodolphe Hammadi
Au cinéma Le Latina ; Tous les jours de 14h à 19h
Les quebradeiras exercent une activité traditionnelle et exclusivement féminine. Elles collectent et cassent les noix du palmier babaçu, qui donnent une huile principalement utilisée dans la fabrication de cosmétiques. Encore plus fragiles que les sans terre, les quebradeiras vivent sans eau courante, sans électricité. Elles n’ont accès ni à l’éducation, ni aux soins, ni à l’aide sociale et gagnent environ deux euros par jour.
Cette exposition doit aider à financer une boulangerie pour la communauté des quebradeiras.

Transphotographies - Photographies de Regino dos Santos
au cinéma L’Arlequin ; tous les jours de 14h à 22h
« Mon travail, c'est ce que j'appelle la "transphotographie". La transformation de mes propres images. Une belle photo ne me suffit pas. Il s'agit de la travailler pour la transformer en tableau. Je ne fais jamais de portrait : je ne veux pas voler la personnalité des gens, je ne cherche pas leur beauté et cela peut les décevoir. J'aime choisir des objets banals : bout d'ongle, caillou. Je prends l'objet de très près, il est alors déformé mais en même temps toujours plus vrai : je veux montrer aux gens ce qu'ils ne voient pas forcément par eux-mêmes. » Regino dos Santos





Paroles d'un autre Brésil





Et si on repeignait Paris en vert et jaune ? A l'occasion de la neuvième édition du festival de cinéma brésilien, la capitale se pare de ses plus beaux atours pour accueillir longs métrages, documentaires et invités issus d'une des cinématographies les plus dynamiques (et prometteuses) d'Amérique du Sud. Si la réputation du cinéma brésilien dépend beaucoup de ses cinéastes, si la compétition de Cannes snobbe depuis des années cette cinématographie, il reste un des cinémas "world" les plus passionnants de ces dix dernières années.
Du 25 avril au 1er mai, la fiesta se tient à l'Arlequin sous forme d'une compétition de longs métrages de fictions, puis migre au cinéma Le Latina du 2 au 8 mai pour une semaine consacrée au documentaire. Des séances jeune public et des expositions viendront compléter le programme pendant toute la quinzaine.

Kaleidoscope
En plus de découvrir des œuvres inédites et souvent exigeantes qui ont déjà séduit de grands festivals à travers le monde, la manifestation est l'occasion de cerner les tendances actuelles du cinéma et, par extension, de la société brésilienne. Retour sur la dictature militaire (L'année où mes parents sont partis en vacances de Cao Hamburger, Zuzu Angel de Sérgio Rezende), dénonciation de la misère (Antônia de Tata Amaral), hommage à des personnalités (Vinícius de Miguel Faria Jr, Oscar Niemeyer, A Vida é um sopro de Fabiano Maciel…), réflexion sur la mondialisation (Encontro com Milton Santos ou O Mundo global visto do lado de cá de Sílvio Tendler)… la programmation, éclectique, laisse voir en filigrane deux thématiques distinctes : "portraits d'artistes", qui retrace le parcours de grands noms de la culture brésilienne comme Oscar Niemeyer ou Lula, et "différences et indifférence" sur l'acceptation de l'autre et la manière dont la société brésilienne gère les dissemblances et les inégalités.

Brasileira à Paris
La marraine, la plus brésilienne des parisiennes, Cristiana Reali et les membres du jury (Rufus, Patrick Braoudé, Emmanuelle Bercot) récompenseront le meilleur film ainsi que les meilleurs acteurs, et accueilleront les invités de cette 9e édition. Sont en effet attendus de nombreux réalisateurs et acteurs parmi lesquels Cao Hamburger, Breno Silveira ou encore Selton Mello. Et histoire de ne pas faire les chose à moitié, entre deux séances, le bar brésilien propose des moments de détente aux couleurs du Brésil, à savoir des spécialités culinaires comme les empadinhas, les rissoles, les pasteis ou les pães de queijo, et bien sûr la boisson traditionnelle, la célèbre caïpirinha capable (à haute dose) de faire de n'importe quel film un véritable chef d'œuvre.



MpM