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FESTIVAL DU FILM DE VENDÔME : LA RELEVE EST ASSUREE
Si l'on a toujours hâte de voir le nouveau film d'un auteur que l'on admire, quoi de plus excitant que de découvrir un jeune cinéaste inconnu dont le style et le propos tranchent sur la production contemporaine ?
Depuis plus de vingt ans, le festival de Vendôme offre une véritable tribune à cette jeune création cinématographique européenne en lui consacrant un festival ambitieux et résolument tourné vers tous les publics : les plus jeunes (voire les tout-petits) qui profitent de la sélection "jeune public" ; les adultes et les adolescents qui se passionnent pour les premiers films, courts ou longs, et les lycéens qui découvrent l’envers du décor en programmant une section consacrée à la thématique "tomber amoureux d'un fantôme".
Durant cette semaine de festival, du 6 au 13 décembre, il y en aura ainsi pour tous les goûts : une compétition de courts métrages français, un focus sur le cinéma italien, une rétrospective autour du réalisateur Sébastien Betbeder, un panorama de premiers et deuxièmes longs métrages européens, des documentaires, une sélection de films d'animation, un coup de projecteur sur la technique du mash-up...
Parmi les longs métrages, on note la présence du magnifique Suzanne de Katell Quillévéré avec Sara Forestier dans un rôle à la fois tragique et d’une grande légèreté, du "feel good movie" Deux automnes, 3 hivers de Sébastien Betbeder, qui triture narration et forme traditionnelle pour livrer un film très ancré dans son époque, ou encore de Le géant égoïste de Clio Barnard, la grande sensation de cette fin d’année. Trois preuves de l’immense vitalité d’un jeune cinéma qui parvient à concilier singularité et simplicité.
Les festivaliers pourront également (re)découvrir Les parapluies de Cherbourg en version restaurée ainsi que le magnifique Final cut : ladies and gentlemen de Gyorgy Palfi, un film de montage qui réunit des extraits de plus de 450 films. A voir pour sa portée universelle, son travail virtuose de montage et sa véritable déclaration d'amour au cinéma.
Un amour du cinéma qui sera sans doute le fil directeur de cette 22e édition qui privilégie tous les formats et tous les genres : longs et courts, animation et prises de vue réelles, fiction et documentaires, inédits et rétrospectives… et même les événements "extra-cinématographiques" comme Méliès, cabaret magique, un spectacle complet mêlant conte, théâtre, cinéma, magie et musique pour raconter Georges Méliès et ses innombrables inventions ou Mille lectures d'hiver, une ciné-lecture animée par l'écrivain Olivia Rosenthal autour de son recueil Ils ne sont pour rien dans mes larmes, dans laquelle elle répond à la question « quel film a changé votre vie ? ».
Des promesses de découvertes et des propositions artistiques qui permettront de clore l’année cinématographique sur une note positive, avec la sensation que, partout dans le monde, des cinéastes et des artistes innovent et expérimentent, essayent et essayent encore, pour prouver que la création sous toutes ses formes a encore de beaux jours devant elle. Ecran Noir ne pouvait que s’associer à un tel message, et vous fera vivre depuis Vendôme les temps forts de la manifestation.
MpM
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