(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
Palmarès
- Grand prix des Amériques : Rang-e Khoda de Majid Majidi
- Grand prix spécial du jury : Fuori dal mondo de Giuseppe Piccioni et The Minus Man de Hampton Fancher
- Meilleur réalisateur : Louis Bélanger (Post Mortem)
- Meilleure actrice : Nina Hoss (Der Vulkan)
- Meilleur acteur : Ken Takakura (Poppoya)
- Meilleur scénario : Ma Petite entreprise
- Meilleure contribution artistique : Carlos Saura (Goya)
- Prix de Montréal du 1er film : Del olvido al no me acuerdo, de Juan Carlos Rulfo
- Meilleur film canadien : Souvenirs intimes de Jean Beaudin
- Prix de la critique : Village of Idiots de Eugene Fedorenko
Mention spéciale : Post mortem de Louis Bélanger
- Prix oeucuménique : Goya, de Carlos Saura
Hommages
- Michael Cacoyannis
- Walt Disney
- Richard Drefuss
- John Dunning, André Link
- Ettore Scola
Jury
Le président est, comme de coutume, une femme. Bibi Andersson, comédienne suédoise et égérie bergmanienne (Serge Losique, président du FFM a une vénération pour Bergman : quand ce n'est pas Liv Ullman, c'est une autre de ses actrices...). Parmi ses interprétations les plus célèbres, soulignons Scène de la vie conjugale, Persona et Quintet. Elle a aussi incarné les plus grands rôles de théâtre sur les planches de Stokholm.
Les autres membres sont le réalisateur allemand Percy Adlon (Bagdad Café), l'actrice québécoise Charlotte Laurier (2 secondes), le cinéaste italien Mario Monicelli (Pourvu que ce soit une fille), le réalisateur irlandais Pat O'Connor (The Ballroom of Romance), et son compatriote l'acteur Stephen Rea (The Crying Game), et enfin le cinéaste argentin Fernando Solanas.
|
|
|
EN PASSANT...
Comme chaque année, l'été s'achève avec le cinéma, à Montréal. Le FFM, coincé entre Venise et Toronto, entre Locarno et San Sebastien, ne brille plus comme auparavant.
99 le prouve cruellement. Malgré sa classification en catégorie A, le FFM n'attire que peu d'avant-premières mondiales, et encore moins de films (et donc de cinéastes et de stars) événements.
La plupart des films attendus ont déjà été présentés à Sundance, Cannes, Biarritz, ou sont sortis depuis longtemps dans leur pays. Il ya , heureusement, des exceptions, sur lesquels nous nous précipiterons.
Tandis que Locarno avait Wargnier, Venise s'offrant Campion et Fincher, Toronto plusieurs cinéastes comme Wang, Craven ou Jewison, ou encore Deauville avec plusieurs gros canons américains, Montréal devra parier une fois de plus sur sa diversité culturelle et des petits films. Car même les grands films français de l'automne seront absents : pas Berri, ni de Lelouch, de Kurys ou de Klapisch. Des films prêts, pourtant. On se contentera de productions du printemps dernier. En loupant la Palme d'Or, le Almodovar, le Kitano ou encore les bijoux de Jarmusch et Egoyan, Montréal s'enferme dans son ghetto cinéma du monde, art et essai. Sans le prestige nécessaire pour être un grand festival.
Peu importe, puisque le public suit. Et , comme nous avons eu le privilège de voir beaucoup des films projetés, Ecran Noir, dont le présence, logiquement, est cette année plus modeste, servira de guide. Pour notre 3ème FFM, profil bas, donc.
Car il y a dans tout ce fourre-tout, cette programmation-compilation, le pire comme le meilleur, le très attendu comme le décevant. Plus que jamais le Festival des Films du Monde mérite son titre. Plus que jamais son intérêt réside dans ses cinéphiles de spectateurs. Pour la compétition et le jury, ça n'intéressera que quelques gratte-papiers et certains sponsors.
Place au plaisir de vous plonger dans le noir... et de découvrir des émotions venues d'ailleurs....
Et pour ceux que ça n'intéresse pas, Ecran Noir vous offre un spécial Hitchcock, 30 films jusqu'à l'an 2000 ou encore un jeu-concours sur le dernier film de Polanski.
|
|
|