(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
JOAQUIM PEDRO DE ANDRADE
Disparu en 1988, Joaquim Pedro de Andrade a été le précurseur du Cinema Novo et le chef de file d’un des mouvements culturels brésiliens les plus importants : le Tropicalisme. La rétrospective rassemble la plupart des films de Joaquim Pedro de Andrade ; du classique Macuna’ma - copie neuve - aux fictions et documentaires (certains inédits en France) : O Padre e a Moça Ð copie neuve - (1965) d’après une Ïuvre du poète Carlos Drummond de Andrade ; Cinema Novo (1965) sur le groupe fondateur du Cinema Novo : Os Inconfidentes Ð copie neuve - (1972) sur le principal complot indépendantiste au XVIII° siècle ; les variations érotiques décapantes de Guerra Conjugal (d’après l’oeuvre de Dalton Trevisan) et Vereda Tropical ; l’évocation du poète Oswald de Andrade et du Manifeste Anthropophage dans O Homen do Pau Brasil (1981).
- Filmographie
1959 O Mestre de Apipucos (CM, doc.)
1959 O Poeta do Castelo (CM, doc.)
1960 Couro de Gato (CM, intégré au LM Cinco vezes Favela, 1962)
1963 Garrincha, Alegria do povo (LM, doc.)
1965 O Padre e a Moça (LM)
1967 Improvisiert und Ziebelwurst (MM, doc.)
1969 Macuna’ma (LM)
1972 Os Inconfidentes / Les Conspirateurs (LM)
1975 Guerra Conjugal (LM)
1977 Vereda tropical (in Contos eróticos) (LM)
1978 O Aleijadinho (CM, doc.)
1981 O Homen do Pau Brasil (LM)
|
|
|
Cinéma et Culture de l'Amérique Latine
C'est à Biarritz que l'Amérique latine et ses aficionados prendront leur quartier européen de fin d'été dans le cadre du 8ème Festival International de Biarritz Cinémas et Cultures de l'Amérique latine, plus communément appelé LA CITA (en espagnol, LE RENDEZ-VOUS).
Dès sa création, ce Festival s'est positionné comme la grande fête de l'échange, de la coopération et de l'amitié entre la France,U-Boat replica watches l'Europe et l'Amérique latine. Il s'impose aujourd'hui comme le rendez-vous des professionnels et "aficionados" de la culture latino-américaine dans toutes ses expressions. En effet, si le coeur de LA CITA est le cinéma, de nombreuses passerelles culturelles permettent chaque année d'associer avec succès d'autres disciplines essentielles, telles que littérature, musique, danse, arts plastiques, photographie...
L'important programme 1998 devrait séduire par ses valeurs culturelles, pédagogiques et festives, un public encore plus nombreux, et continuer à fédérer de nombreuses personnalités latino-américaines et européennes du monde du cinéma et de l'audiovisuel, des milieux artistiques, des univers institutionnels, diplomatiques et économiques.
Une vingtaine de longs et courts métrages seront en compétition dans le cadre de la 8e édition de La Cita de Biarritz. Jean Cazenave et son équipe ont sélectionné cette année des films en provenance du Mexique (Del olvido al no me acuerdo, récemment primé à Montréal), du Chili (El Desquite), d'Argentine (Yepeto, secretos compartidos, El Armario) du Venezuela (Huelepega), de Cuba (La Vida es Silbar), du Brésil (Outras estorias), etc.
Parallèlement à la compétition, sera proposée une rétrospectiveconsacrée à Joaquim Pedro de Andrade ainsi qu'une table ronde sur l'oeuvre de ce chef de file du cinéma Novo.
Plusieurs classiques du cinéma d'Amérique latine dont La Casa de Tourneur de Jorge Caterbona (Argentine), Des Bourreaux en liberté de Tony Comiti et Manolo d'Arthuys (Chili)..., ainsi que divers courts pour les jeunes spectateurs seront projetés.
Marie-Christine Barrault présidera le jury composé de Lucia Sanchez, Sylvie Pierre, Mehdi El Glaoui et Antoine Bonfantis.
COMPETITION
Del olvido al no me acuerdo, Juan Carlos Rulfo (Mexique)
El Armario, Gustavo Corrado (Argentine)
Yepeto, Eduardo Calcagno (Argentine)
Soplo de vida, Luis Ospina (Colombie)
El Desquite, Andres Wood (Chili)
Huelepega, Elia Schneider (Vénézuela)
Secretos compartidos, Alberto Lecchi (Argentine)
La Vida es silbar, Fernando Perez (Cuba)
Nós que aqui estamos por vós esperamos, Marcelo Masagão (Brésil)
TROPICALISME
Le thème du Tropicalisme sera fêté par le cinéma au travers d’une rétrospective de l'oeuvre de Joaquim Pedro de Andrade mais également par différentes manifestations artistiques qui auront lieu pendant le Festival (voir : littérature, expositions). En effet, s’exprimant aussi bien à travers la musique (tel le mouvement de la Bossa Nova), que le théâtre, la littérature (par le biais du Modernisme littéraire que l’on retrouve notamment dans l’Ïuvre de Oswald de Andrade, auteur du Manifeste Anthropophage) ou encore dans les arts plastiques (voir expositions), le courant tropicaliste se caractérise par son penchant pour l’allégorie et l’imaginaire ; le film Macuna’ma de Joaquim Pedro de Andrade en est son plus fidèle témoignage. Une sélection de films de ce même mouvement sera présentée : Qu’il était bon mon petit français, l’Aliéniste (Nelson Pereira dos Santos), Antonio das Mortes, Terre en transe (Glauber Rocha), Les Dieux et les morts (Ruy Guerra) et des films surprenants, parfois à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, quelques comédies musicales comme Sanson et Dalila de Carlos Manga...
- Films "tropicalistes"
Antonio das mortes - Glauber Rocha (1969)
Azyllo muito louco (l’Aliéniste) - Nelson Pereira dos Santos (1970)
Como era gostoso o meu francês - Nelson Pereira dos Santos (1971)
Les Dieux et les morts - Ruy Guerra (1970)
Terra em transe (Terre en transe) - Glauber Rocha (1967)
O Rei da vela - José Celso Martinez Correa et Noilton Nunes (1982)
- Comédies musicales brésiliennes
Carnaval Atlântida - José Carlos Burle (1952)
Nem Sansao, nem Dalila (Samson et Dalila) - Carlos Manga (1954)
|
|
|