27 août-6 septembre 99
Moins réputés, peut-être oubliés, mais de très bone qualité.
Les Convoyeurs attendent de Benoît Mariage (Belgique).
Ma vie en gris. Petit film belge avec l'excellent Benoït Poelvoorde sur les désillusions et les espoirs (absurdes) d'un papa d'aujourd'hui.
Le Costume blanc (Belo odelo) de Lazar Ristovski (Yougoslavie).
Ode onirique sur un enterrement pour lequel il faut un costume blanc. Un acteur échappé de chez Kusturica passe derrière la caméra.
La Coupe (Phôrpa) de Khyebrse Norbu (Bouthan).
Génial premier film réalisé au Bouthan, où des jeunes moines tibétains sont prêts à tout pour voir le Mondial à la TV. Dépaysement assuré et émotions garanties.
Happy Texas de Mark Illsley (USA).
On vous en parle depuis Sundance. Comédie dans la veine de Certains l'aiment chaud, vous devriez vous régaler.
Ma petite entreprise de Pierre Jolivet (France).
C'est une chanson de Bashung au départ. Un film de Jolivet, avec Lindon, à l'arrivée. Le tout produit par Tavernier. Et ça vaut le détour.
Kadosh d'Amos Gitai (Israël).
Cela faisait longtemps que le cinéma israëlien n'avait pas eu les honneurs de la compétition cannoise. Kadosh a réussi à toucher un public large, avec une histoire sur la condition des femmeschez les juifs orthodoxes.
L'autre de Youssef Chahine (Egypte).
Ce film de Chahine est étonnament moderne et désespéré.
Une belle histoire d'amour impossible entre une Egypte intégriste et unetre trop occidentalisée. Une métaphore politique pour ce Romeo et Juliette au bord du Nil.
Legend of 1900 de Giuseppe Tornatore (Italie)
Le film est certainement inégal. Mais il s'agit aussi et avant tout d'une très belle histoire, avec une musique et des images somptueuses. On se laisse conter facilement la vie de ce pianiste sur l'Océan. Avec Tim Roth magistral.
Mansfield Park de Patricia Rozema (Canada)
Jane Austen is back, avec les raisons des producteurs et les sentiments des personnages. Ouverture (mineure) avec Jonny Lee Miller. Mais pourtant un film qui ne manque pas de vivacité...
O flores de otro mondo de Iciar Bollain (Espagne).
Carton du Box Office et des Goyas (leurs Oscars) en Espagne, el film raconte une lutte contre la désertification d'un village paumé du sud. Sans femmes.
1999 Madeleine de Laurent Bouhnik (France).
Les québécois n'ont pas encore découvert son Zonzon (en salles cet automne) qu'ils auront le droit à son long-métrage suivant. prix de la meilleur actrice à Locarno. Et un portrait de zinzin qui sonne juste.
