27 août-6 septembre 99
A éviter. Ratages complets ou encore pire, marketing prétentieux. Ils sont souvent surfaits.
Les amants criminels de François Ozon (France)
Ozon déçoit, un an après Sitcom. Un film surchargé de références. Personne ne s'attache à ces amants bêtes et méchants. Fantasmes ou imaginaire d'adolescent, passez votre chemin...
Le bleu des villes de Stéphane Brizé (France)
Une miss météo qui fait des ravages. Ca a des airs de To Die For. Sorte de french dream avec la vie derrière soi, ce premier film laisses quelques bleus à l'âme.
Romance de Catherine Breillat (France)
Le film aurait pu être émouvant, magnifique, et féminin. Il est glacial, horrifique et mysogine. Quand une cinéaste fait sa psychanalise avec sa caméra, ça donne un film qui tue l'amour.
La Lettre de Manoel de Oliveira (Portugal)
Une adaptation de la Princesse de Clèves. Une sublissime Chiara mastroianni. Dommage que le film soit aussi statique, bavard, aussi peu cinématographique. Oliveira fait du théâtre filmé et La Lettre nous paraît bien longue...
Peau neuve de Emilie Deleuze (France)
Samuel le Bihan est toujours aussi bon. On regrette que ce film au miésrébilisme social soit aussi peu convaincant et nous livre des clichés et des pensées ressassées par tant de cinéastes déprimants.
The War Zone de Tim Roth (USA)
Le film avait tout pour lui : le coup de foudre de la Quinzaine des Réalisateurs, un acteur génial derrière la caméra. Comme l'enfant dans le film, on ne comprend pas. On ne sait pas ce qu'on fait là.
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