Ce qui enfin entraîne la fabrication de dizaines de milliers de planches de dessins au crayon, pour faire les 24 images / secondes (soit environ 130 000 pour ce Prince d'Egypte).
La principale difficulté résidait surtout dans le vieillissement des personnages principaux, en repsectant leur physique adolescent puis en soulignant leur tempérament plus adulte.
La consigne était surtout de rendre humain et accessible tous les protagonistes.
Après cet aspect traditionnel, il fallu recourir à de seffets numériques, dits spéciaux, afin de multiplier les insectes ou les figurants, par voie informatique.
Il fallait recréer l'Exode dans toute sa splendeur, avec l'impression de voir des dizaines de milliers de gens.
Il suffit de dessiner un eprsonnage au crayon, de le travailler en 3D sur un ordinateur, puis de le cloner en 4 personnages-clés de taille, âge et poids différents. Enfin cela donne une vingtaine de personnages de base, auxquels sont ajoutés de snuances de couleurs de peau, de cheveux, de vêtements. Une base de donnée extensible à l'infini est créée.
Quelques difficultés apparurent: par exemple les êtres (squelettes) ne bougeait pas comme leurs toges. Ensuite la foule était si imposante qu'il fallu inventer un système de simulation spécifique pour que l'ordinateur ne sature pas, et donc ne ralentisse pas.
Parmi les autres innovations utilisées en terme d'effets spéciaux.
Une caméra virtuelle et un compositing développés par Dreamworks et Silicon Graphics permettent d'intégrer sans raccords visibles des éléments 2D et 3D. Cela entraîne des mouvements et cadrages jamais exploités dans le domaine du cartoon - notamment l'introduction du film, avec effet de grue sur 3 décors différents, et de centaines d'éléments en 2D ou 3D, ou encore la course de chars.
"Sans cet outil, nous n'aurions jamais pi utiliser des techniques cinématographiques comme le repositionnement constant de la caméra ou la poursuite d'une action en mouvement" explique Dan Philips (co-superviseur des effets visuels).
Le summum de cette technique est utlisée lors du cauchemar en hiéroglyphes. Le réalisateur Simon Wells précise: "Vous êtes un être bidimensionnel qui cherchez à vous cacher pour éviter d'autres êtres bidimensionnels; le seul moyen c'est de vous échapper dans une troisième dimension, où ils ne pourront pas vous voir."
On arrive à l'intégration du hiéroglyphe dans le film. Décryptés par Champollion aux temps Napoléoniens, les illustrateurs cherchèrent d'abord à restituer la texture, les fissures des murs, ainsi que le relief des colonnes.
Puis Hani D. El-Masri, graphiste et illustrateur, s'inspira d'authentiques hiéroglyphes égyptiens pour créer ceux du film.
Dreamworks a aussi changé les méthodes de travail face à ce nouvel enjeu dans l'animation, en mixant les infographistes, dessinateurs et autres créateurs visuels. Le résultat est la somme de crayons, souris, pinceaux, claviers, harmonisée pour les besoins visuels du Prince d'Egypte.
S'ajoute alors les effets spéciaux, notamment ceux concernant les miracles.
Dreamworks fit appel à des pointures ayant travaillé pour des films comme Twister ou Babe.
Les représentations devaient être un mélange de réalité (collisions entre les 7 millions d'insectes, la grêle qui eprcute sur le sol) et l'imaginaire (le buisson ardent qui a un aspect magqiue, et qui continue de fleurir).
A chaque fois il fallait que le miracle soit d'allure naturelle, sobre, fantômatique, allégorique.
Reste la séquence du partage des eaux.
10 opérateurs nuémriques, 16 animateurs, 2 programmeurs, 7 minutes de dessin animé, 318 000 heures de travail.
Et pourtant la plus belle scèene n'est pas la séparation des eaux, mais cette baleine que l'on devine derrière le mur aquatique.
6ème étape