VANITAS VANITATUM ET OMNIA VANITAS










MUSIX
Jean-Jacques Goldman (JJG pour les fans) à la musique du film?
Ce n'est pas le premier auteur-compositeur-interprète français à se lancer dans l'aventure: Serge Gainsbourg, Michel Berger, ...
Et de toute façon, ce n'est pas une première. Il l'a déjà fait pour Arcady (L'Union sacrée) et son copain Bernard Schmitt (Pacific Palissades).
Goldman a commencé sa carrière en 76 avec le groupe Tai Phong et une Sister Jane criarde. En 81, en pleine vague socialiste, il sort son premier tube en solo, Il Suffira d'un signe. Aujourd'hui, héritier d'une variété très proche de celle de Michel Berger, il est l'auteur de 170 chansons, et une trentaine de tubes de radios.
Il a écrit pour Céline Dion, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Patricia Kaas, Khaled, Ray Charles, Marc Lavoine, Robert Charlebois et surtout le thème des Restos du Coeur; il est devenu l'artiste le plus demandé et le plus riche du show biz musical français.
Il était donc logique que cet habitué du top des charts (ses albums sont disques de platine une semaine après leur sortie) se retrouve embarqué dans la plus grosse production cinématographique française.
Comme d'habitude pour une BOF, il a travaillé avec Roland Romanelli. Goldman joue les chefs d'orchestre, donne les accords, ses idées...et compose la chanson principale. Romanelli prend le relais pour les harmonies, l'adaptation à l'image...
N'attendons pas de révolution. Le rock et le blues Goldmanien ne sont réservés qu'aux concerts (hélas). Et l'auteur écrit des textes souvent optimistes (alors que ce sont ses chansons désespéres qui sont les plus belles). Il se veut résolument populaire. Quitte à choisir des arrangements vite démodés.
Mais on peut au moins lui reconnaître d'avoir su évoluer (un peu) et d'avoir réussi (beaucoup) alors que les soi-disant professionnels de la profession n'y voyait qu'un chanteur à minettes à ses débuts ...
Il continue pourtant de battre des records de ventes (en disques comme en spectacles). Et il continue toujours d'être snobé par la profession (Victoires, Médias...).

Voir dans notre boutique, mes 5 albums favoris de JJG, ainsi que les liens vers des sites de fans...

Vincy Thomas

JJG a dit:
"La télévision est arrivée tard chez nous. Lorsque j'avais 12 ans, les bandes dessinées avaient beaucoup d'importance, surtout Tintin, Lucky Lucke, le journal Pilote, puis Astérix.

Je ne suis pas un cinéphile, je vais peu au cinéma. C'est pour moi une fenêtre sur les autres au même titre que la télé, le journal, les livres ou la rue. Je ne crois pas avoir été influencé par des images. Seulement par des musiciens. J'aime Woody Allen, Milos Forman, Claude Sautet. Des films où je peux me sentir concerné. Musicalement, j'aime quand la musique sert l'histoire. Quand elle est en phase, qu'on l'oublie...

Astérix, pour moi, cela a été d'abord, plutôt qu'un projet qu'on accepte, un projet qu'on ne refuse pas. Par son intérêt, son ampleur. Ensuite, les gens qui ont conçu ce projet donnent confiance. De Zidi à Berri, Depardieu ou Clavier, on se dit que ce sont des gens qui savent, qui aiment et qui se trompent peu. "
Entretien complet sur le site officiel


(C) Écran Noir 1996-1999