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PRODUCTION
"Compte tenu de l'intérêt du sujet, de l'importance du marché de la BD, de la qualité de l'équipe et du travail, on peut considérer qu'Astérix est un film à risque raisonnable" - Claude Berri

Le film a donné son premier clap le 26 juin 98, légèrement retardé par un bête accident de moto de Depardieu. Il faudra 21 semaines pour le tourner.
Il sera en salle le 3 février 99.
Et on aurait envie de faire comme pour Astérix et Cléopatre, en énumérant la liste du matériel nécessaire pour faire ce film.
Budget: 274.6 millions de Francs (41.6 millions d'Euros). A la Banque Zurix, personne n'a donné le montant en Sesterces.
C'est le record pour un film francophone, même si la part française ne s'élève qu'à 140 millions de Francs (le reste pour l'allemand Bavaria et l'italien Cecchi Gori). Renn (groupe Pathé, et donc Canal+) appartient à Claude Berri. Films 7 est la société de Claude Zidi. Benigni est aussi co-producteur avec sa société Melempo Cinematografica. Enfin TF1 sera le diffuseur TV en France.
Effets spéciaux: Ils sont réalisés par le studio français Duboi, déjà responsable de ceux des Visiteurs et d'Alien Resurrection. 250 plans (sur 1500) utilisent un effet quelconque, là encore un record en France, parmi eux, des romains qui volent, un éléphant soulevé par Obélix, des mygales démultipliées ou encore le fameux effet de la potion magique.
Décors: Studio de la Ferté Allais (le village), paysages de Bretagne, la Forêt de Rambouillet, Centre d'entraînement de Clairefontaine, Studios Bavaria à Munich (le cirque).
Autres Chiffres:

  • 7 millions. Le nombre de spectateurs nécessaires pour rentabiliser l'opération. Le film sortira donc en 98 dans les pays où Astérix est le plus populaire: Belgique et Suisse (Février), Allemagne (Mars), Québec (Juin), Italie (Octobre). Seuls 6 films français en 5 ans sont parvenus à ce score.
  • 700. Le nombre de techniciens et ouvriers, ajoutés aux 60 comédiens et 1500 figurants.

    Sequel: Y aura-t-il d'autres films d'Astérix ?
    Claude Berri: "Cela dépendra du succès de celui-ci et d'autres facteurs. Cela ne risque pas de se produire avant plusieurs années. Mais le problème s'est posé concrètement quand nous approchions de la fin du tournage. Nous étions tous tombés amoureux du village d'Astérix, construit au studio de la Ferté-Alais, et cela nous faisait mal au coeur de le détruire. On se disait : «Si seulement on pouvait le garder pour le prochain !» Bien entendu, il a fallu le livrer aux bulldozers. S'il y a un autre Astérix, il ne restera qu'à le reconstruire. C'est ça le cinéma..."
    Il reste le Parc d'Attraction sinon...

  • Claude Berri a dit:
    Adapter Astérix était une idée de mon fils Thomas, qui me laissait sceptique. Je connaissais Astérix comme tout le monde, mais pas plus. J'ai toujours été réticent sur les adaptations de bandes dessinées.
    La BD, ce n'est pas non plus tellement mon truc.

    J'en ai parlé un jour à Jean-Marie Poiré qui, lui aussi, était sceptique. C'est Gérard Depardieu qui a été le détonateur à partir du moment où cela l'amusait de jouer Obélix.
    Poiré m'a appelé un jour et m'a dit : «Bon, finalement, on peut y aller avec Gérard et Christian Clavier»... C'est parti comme ça... Mais le triomphe des Visiteurs I'a entraîné vers Les Visiteurs II. J'ai cru que Poiré et Clavier ne seraient pas libres avant des années. J'en ai parlé à Zidi et Auteuil, ça leur a plu. J'avais une très bonne relation avec Uderzo.
    Il avait seulement deux exigences : que Gérard joue Obélix et que le film soit une importante production."


    (C) Écran Noir 1996-1999