THE SPY WHO SHAGGED ME AUSTIN POWERS L'ESPION QUI M'A TIREE USA Sortie USA / 11 juin 1999 Sortie France / 27 octobre 1999 |
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Mike Myers |
FORT MYERS Austin Powers est photographe le jour, espion qui traverse le temps la nuit. Une double vie un peu fatiguante quand il 'sagit de sauver le monde face au diabolique Dr Evil. Ce dernier a toruvé une arme imparable: il a volé la libido de l'espion qu'on aimait. Or, un superhéros sans libido, ça n'a rien de bandant. "Le rôle le plus difficile à jouer fut celui de Fat Bastard; je devais porter 40 kilos de fausse graisse en latex qui me faisaient transpirer énorméménent. Pire, j'avais l'impression d'être claustrophobe dans ce déguisement, tellement les espaces me paraissaient réduits. C'était aussi 7 heures de maquillage. Ils essayaient de mettre du deodorant, du parfum, du talc pour bébé, tout pour que l'odeur de la transpiration soit moindre, et le résultat était pire... A la fin de la journée j'étais Pépé le putois!" déclare Myers. C'est Heather Graham qu'on plaint... surtout dans la scène du lit. Austin Powers c'est le comble de la ringardise, de la nullité, l'anti james Bond pour lequel les prothésistes inventent des mauvaises dents, des très sales dents, et des dents atrocement horribles. "Pas besoin de Polydent avec ce genre de dentiers... On ne peut même pas boire de café avec. Elles étaient vraiment répugnantes." Le mauvais goût a donc un prix...
Bizarrement, Austin Powers est un film culte, mais le succès ne fut pas flagrant dans les salles européennes, y compris en Grande-Bretagne, pays du super-héros. Il faut dire: quel manque d'éducation de sortir le film à Londres la semaine où Lady Di meurt en mercedes à Paris...
Plus gros budget (de 18 millions de $ pour le 1 on est passé à 33 millions de $ pour le 2), plus grosse sortie... le second Austin Powers mise sur l'effet Karate Kid (lorsque la suite fait un plus gros carton que l'original). "Il y a plus de spontanéïté paradoxalement. 40% du film est improvisé. Ce qui explique le surcoût: On a utilisé plus de pellicule. On ne peut pas improviser la scène au sens total du terme: il y a des décors, des effets spéciaux. Mais on peut changer la façon dont on fait l'action, dont on dit les dialogues. Et puis il ya de grandes scènes d'improvisation comme la rencontre au Starbucks Café entre Austin et le Dr Evil, ou encore toute la soirée dancante." avoue le spécialiste du Saturday Night Live. "Rob Lowe a ainsi beaucoup apporté avec sa scène 'Grand Santini" et le compte à rebours avec la fusée... c'était un vrai délire ." Mais la scène la plus hilarante est bien dans le film. Et Mike Myers la détaille de ses origines à son aboutissement. "Après avoir écrit le rôle de Mini-Me, un clône raté de Dr Evil, nous aviosn imaginé une scène clé entre le Dr Evil et lui. Ma femme , Robin, nous parle alors de la chanson "Just the two of us", un hit de Will Smith qui passait beaucoup en radio. Selon elle, c'était une chanson parfaite pour un duo bizarre comme le notre, c'est à adire un père et un clône du père. On écrit une parodie, on en fait un rap extrêmement "weird", et Will Smith nous donne la permission... voilçà comment est né la scène. Cerise sur le gateau, Mike Myers ose le nu dans Austin Powers. Une scène un peu grasse qui ravira les hommes qui ne ressemblent pas à une couverture de Men's Health. On sera un peu déçu d'apprendre qu'il avait une chaussette pour cacher son zizi. On l'aura compris: Austin Powers n'est pas là pour choquer, mais pour faire rire avec un anti-américanisme primaire. |
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