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alfred hitchcock
Rebecca, Joan Fontaine, Laurence Olivier

Cameo : Hitchcock apparaît au bout de deux heures, en passant 2 secondes derrière George Sanders

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REBECCA

Oscar du meilleur film.

    Adapté du roman de Daphné du Maurier
    (il avait déjà adapté La Taverne de la Jamaïque en 39, en Angleterre)
    Scénario de Philip MacDonald et Michael Hogan
    Avec Laurence Olivier (George Fortescu Maxillian "Maxim" de Winter), Joan Fontaine (La deuxième Mme de Winter), George Sanders (Jack Favell), Judith Anderson, Gladys Cooper, Nigel Bruce...
    Musique de Franz Waxman
    Photo de George Barnes
    Montage de W.Donn Hayes, Hal C.Kern
    Distribué par United Artists
    Produit par Selznick International Pictures

Depuis 37, Selznick est en contact avec Hitchcock. Il l’engage pour tourner la version cinéma de ce best-seller. Le producteur veut une atmosphère british. La production est une des plus attendues de l’année : le producteur en or, le cinéaste anglais le plus réputé du moment, Laurence Olivier, récemment starisé par Les Hauts de Hurlevent, la fameuse Joan Fontaine (sur le conseil de Cukor), la soeur d’Olivia de Haviland. L’actrice n’avait pas l’éclat d’Olivia, et les studios ne croyait pas en son talent. Vivien Leigh, Margaret Sullavan, Loretta Young, Anne Baxter avaient été pressenties.
Cela donn pourtant un des couples les plus beaux et les plus romantiques du cinéma... Et Hitchcock se laissa même suffisamment séduire par cette femme très féminine, pour qu’il l’enrôle l’année suivante dans Soupçons.
On considère le film comme un grand classique, avec ses décors gothiques, ses rebondissements qui dénouent et renouent l'intrigue, son atmosphère sombre et chic. Un must du thriller romantique.
Note: A l’origine, le premier film américain d’Hitchcock devait être une oeuvre sur la catastrophe du Titanic. Il en restera des bribes dans Lifeboat (1944).

Selznick : profession producteur
Son producteur américain n’est autre que David O. Selznick, un des nababs d’Hollywood à l’époque. Un perfectionniste, un emmerdeur capricieux et autoritaire, un de ses tyrans à qui on obéit tout en mençant de démissionner. En 39 il a produit Autant en emporte le vent, le plus grand succès du cinéma de tous les temps, et l’Oscar du meilleur film. La première collaboration commune donnera Rebecca, nouvel Oscar du meilleur film.
Entre les deux, ça ne pouvait faire que des étincelles. Selznick est un producteur : il doit donc lire le scénario, voir les rushs, donner son avis sur le montage. Hitchcock déteste la perte de pellicule et la perte de temps. Il ne filme que ce qu’il sait indispensable pour son film. Il stoyrboarde tout. Change rarement ses plans. Prévoit tout jusqu’au titre, au casting, au cadrage, au rythme et à la longueur de ses scènes.
Selznick n’a aucun espace créatif.
Le contrat est de 5 ans, les hommes se quittent fachés après Le Procès Paradine (48), qui ne ressemble pas à la conception du cinéma selon Selznick.
Ingrid Bergman : « Quand Selznick arrivait, la caméra s’arrêtait subitement de tourner. Hitchcock disait que le caméraman n’arrivait pas à la remettre en marche. « Je ne sais pas ce qu’elle a, disait-il, mais on s’en occupe, on s ’en occupe. » En fin de compte, Selznick se retirait. Alors, comme par magie, la caméra se remettait à fonctionner. »



(C) Ecran Noir 1996-1999

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