 | LOUIS DE FUNES |
| IL ÉTAIT UNE FOIS SERGIO LEONE |
A-C D-K L-O P-Z
(c) Ecran Noir 96 - 24
Novembre 2005
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LES CARAMELS FOUS : LES DINDES GALANTES
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Trip aviaire
En ces temps de phobie à l'encontre des poules, il était temps de redorer leur blason. La troupe amateur et culte des Caramels Fous célèbre ses 20 ans cette année, l'occasion pour eux d'offrir un nouveau spectacle. Les dindes galantes réunit vilains canards (excellents),rolex replica watches poules lesbiennes, coq pédé, dindons notables et dindes hautaines, oies blanches et jarre noir. Et un cygne qui nous fera un chant haut de gamme. Car toute cette basse cour, où le dindon de la farce n'est que celui qui se sent visé, chante et danse. A première vue une compilation iconoclaste reflétant l'air kitsch du temps, de Purcell à Cole Porter, de Mozart à Barbara, d'Offenbach à Francis Lopez... Car il ne faudrait pas oublier les hits "Top 50" comme Poule sentimentale, Pourvu qu'elles soient grosses, La chanson populaire ou Vieille Volaille. Et tout est à l'avenant, des chansons parodiées pour le meilleur (Les lacs du Connemara) au maladroit (Un homme heureux). Le principe fait mouche : un délire façon barnum, dans la grande lignée des comédies musicales à l'américaine et des shows paillettes dignes du Tango ou de l'ancien Scorpion. Derrière cette fantaisie festive (ce qui peut être plus performant qu'un Prozac en ces temps qui courent), se cache malgré tout quelques messages comme l'ouverture d'esprit envers les minorités, l'homoparentalité, l'hypocrisie puritaine et conservatrice, l'indécision politique, ... Ca vole bien dans les plumes de cette France qui voit tout "en rouge et noir", en gris et pas en rose. Grâce à une mise en scène énergétique et des costumes bien trouvés, l'histoire tient la route, et le spectacle, à défaut d'être une poule aux oeufs d'or pour ces Caramels pas mous, est clairement à déguster, comme une bonne pintade un jour de Thanksgiving. |
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- vincy |
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