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JUIN 2003
MARLENE A TRICOTER
Exposition "Marlène Dietrich, création d'un mythe"
Du 14 juin au 12 octobre 2003.
Musée Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
10, avenue Pierre Ier de Serbie - 75116 Paris
Tél. : 01 56 52 86 00
Marlène Dietrich : une star éternelle, l'image du glamour, du raffinement et d'une élégance sublimée. Dietrich était belle, mystérieuse et ambiguë.
Elle s'était forgée, de son vivant, une image de femme intouchable... un
mythe qui continue plus de dix ans après sa mort, en 1992. L'image de
Marlène Dietrich s'est créée avec les films de Joseph von Sternberg, de
1929 à 1935. Elle y apparaît en femme fatale, en garçonne ou en
androgyne. Elle commence alors à adopter des postures, à mêler vie privée et vie professionnelle et à jouer sur l'apparence pour, jour après jour, construire son mythe. Des robes de soir aux tenues de jour, des costumes de films aux costumes de scène, et même les vêtements de son quotidien (jusqu'à la lingerie), toute la garde-robe de Marlène Dietrich est passée en revue et mise en scène dans cette exposition exceptionnelle.
Le Musée Galliera présente donc une exposition sur Dietrich la star, mais surtout sur l'apparence de la star, son apparat. A travers les 250 pièces regroupées dans cette exposition, on voit le goût immodéré de la star pour le vêtement, les accessoires et autres articles de nouveauté. Des années 30 aux années 70, la Dietrich changera en permanence de garde-robe, devançant les modes ou les lançant, tout en gardant son attitude majestueuse, le "style Marlène Dietrich"... D'Elsa Schiaparelli à Gabrielle Chanel, de Cristobal Balenciaga à Courrèges, Marlène Dietrich est cliente des meilleurs couturiers parisiens.
Toutefois, elle ne se contente pas d'être juste un modèle pour les gazettes de mode, elle impose ses choix même sur les tenues des plus grands créateurs. Sur les plateaux de cinéma ou sur la scène (elle cesse le cinéma en 1953 pour se consacrer uniquement à la
chanson), elle contrôle ses costumes, ses maquillages, ses accessoires...
Elle maitrise les moindres détails et recherche, en permanence, la
perfection. Une quête obsédante qui ne l'a jamais quittée depuis ses
débuts. Cette allure unique fascine encore et toujours. L'exposition
devrait contribuer à perpétuer l'impressionnante aura de la star.
(serge)
TETES D'AFFICHE
Les grands noms du cinéma n'hésitent pas à brûler les planches. Revue de parcours pour la saison à venir 2003/2004, quelques semaines avant l'ouverture du Festival d'Avignon.
Vincy
- Charlotte Rampling fera ses premiers pas sur la scène parisienne, en compagnie de Bernard Giraudeau, dans une pièce d'Eric Emmanuel Schmitt (à partir du 12 septembre). Théâtre Edouard VII.
- Isabelle Carré ne quitte pas le théâtre, qu'elle adore. La récente césarisée devrait même retrouvée la réalisatrice de Se souvenir des belles choses, Zabou Breitman, pour une noucelle pièce.
- Didier Sandre amènera Le Laboureur de Bohème à Paris en novembre.
- Charles Berling commencera son tour de scène par Montréal, au Canada, dans le très bon Théâtre du Nouveau Monde. Il y sera Hamlet, avant de l'exiler à Marseille et à Nanterre dans le courant de l'année.
- Fabrice Luchini (Knock), Irène Jacob, Christophe Malavoy et Michel Aumont réapparaitront comme à leur habitude.
- Pierre Arditi et Ariane Ascaride seront les vedettes du Rond Point dans Mathilde (à partir du 16 septembre). Dans le même théâtre on croisera Catherine Hiegel, Françoise Fabian, Myriam Boyer... Que de grandes comédiennes!
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