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25.12. As good as it gets est une histoire de chiens: un névrosé, un travailleur, un qui aimait qu'on s'occupe de lui...
C'est aussi un trio d'acteurs. Deux stars de la télé qui font du cinéma: Helen Hunt (Twister) en serveuse et Greg Kinnear (Sabrina) en peintre homo.
Et au centre de tout ce petit monde, un romancier romantique, Jack Nicholson, himself. Le tournage fut royal. Nicholson agréable. Helen Hunt n'en revient toujours pas.
Helen avait été la première contactée. Mais elle n'était pas le personnage (trop jeune, trop belle). Et c'est parce que Holly Hunter demandait un peu trop de $ que Helen hérita finalement d'un rôle légèrement réécrit.
Un conte de fée.
26.12. The Boxer ou Hell's Kitchen. Nouveau film de Jim Sheridan avec Daniel Day-Lewis (qui avaient commis My Left foot), il s'agit de l'histoire d'un Irlandais revenant chez lui après 14 années en prison.
Un film de garçons où Day-Lewis a pratiqué ce qu'il sait faire de mieux, le perfectionnisme. Mais ce n'était pas son entraînement de boxeur le plus difficile.
En effet, sa partenaire féminine, Emily Watson (Breaking the waves), a du prendre ses marques. Venue du théatre, elle déchantait un peu au milieu des combats et des bombes.
Un tournage difficile pour cette femme qui a aimé un boxeur, puis s'est mariée avec un prisonnier, membre de l'IRA. On est très loin de Raging Bull...
31.12. Great Expectations (photo) c'est du Dickens. Remake du film David Lean, Alfonso Cuaron a préféré opter pour le traitement de choc, à l'instar de Romeo et Juliette, version 96.
Réunissant un jeune couple très hot et très straight, en plus de Robert de Niro et Anne Bancroft pour la caution Qualité, le film mélange les univers (New York, fringues DKNY), y compris musicaux: Tori Amos, Pulp...
Un Dickens façon comédie-MTV, pourquoi pas. Mais à force de vouloir faire mode pour plaire, on risque de sombrer dans la fashion-victim.
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