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Le Festival de Cannes
Dancer in the Dark. In the mood for love. Yi Yi. Billy Elliot. A la verticale de l'été. Fast food Fast Women. Nurse Betty. O Brother where art thou ? Amores Perros. Il n'y a pas à dire, les meilleurs films de l'année étaient sur la Croisette.
Le Festival, 53 ans a, certes, subit un électrochoc avec la démission surprise du dauphin à peine nommé de Gilles Jacob, et ce 15 jours avant le début des festivités. Mais il a su attirer des stars (Clooney, Deneuve, Casta…), un jury Bessonien, des films de tous les pays, et des médias du monde entier.
Le coup de chapeau relève autant d'un respect envers une vénérable institution qui a su être à l'avant garde du cinéma, même s'il est parfois un peu élitiste, que d'une admiration pour la qualité des films choisis. On regrette évidemment que les soirées soient moins nombreuses, que les sponsors soient trop présents, que l'organisation soient si " française " d'esprit. Mais cette belle mécanique a prouvé, malgré la concurrence, que c'était elle qui avait la main mise sur les joyaux du 7ème Art.
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