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D'Iran au Japon, la vague asiatique
Le cinéma venu d'Orient n'a pas seulement comblé les sélectionneurs de festivals, les jurys qui n'en finissent plus de lui donner les Grand Prix, ou même les cinéphiles des villes intellectuelles… Non, cette année, la vague asiatique a aussi séduit le public. Tigre et Dragon en tête : succès aux USA, 1,5 million de spectateurs en France… Oubliez John Woo (transfuge passé à l'ouest), les talents viennent de l'Est. Ce qui étonne c'est la diversité visuelle, la richesse cinématographique des réalisateurs venus d'au delà du Caucase. Les films iraniens poursuivent leur razzia dans les palmarès et les coups de cœur des festivaliers. La Chine offre des grands écarts entre des films épiques (Guzi lai Le) et des bijous intimistes (le Wong Kar Wai). Si le cinéma japonais n'étonne pas (malgré un Eurêka aussi abstrait que fascinant), les surprises viennent des petits pays (Corée du Sud, Vietnam, Taiwan) qui livrent des films lyriques. Chroniques , anecdotes ou légendes, le cinéma des mers de Chine croque dans l'imaginaire collectif, universalise son discours et s'empare de l'image pour mieux la détourner. La liste est impressionnante, et tous sont conseillés à voir : Le Tableau noir, Un temps pour l'ivresse des chevaux, Guizi Lai Le, Le chant de la fidèle de Chunyang, Shower, Suzhou River, In The mood for love, Yi Yi, Tigre et Dragon, Eurêka, A la verticale de l'été…
(C)Ecran Noir 1996-2001