Peter Chan
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34 ans, réalisateur, auteur, producteur, il a comemncé à se faire connaître sur la cote ouest américaine. Hollywood est séduit. Son dernier film, Comrades, a été élu film le plus populaire au très en vogue Festival du Film de Seattle. Petit surdoué précoce, il a travaillé avec Jackie Chan à ses débuts. Puis avec le chanteur-acteur Leslie Cheung en vedette, il écrit une comédie dans le style de Tootsie, (He's a man...). Le succès est etllement phénoménal qu'il dépasse les gros hits américains comme The Lion King et Mrs Doubtfire. Son cinéma est donc beaucoup plus proche de celui du Taiwannais Ang Lee que de celui de ses compatriotes. Et pour l'instant, si Los Angeles l'appelle, ce sera pour faire le remake de son propre hit... |
Tsui Hark
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Né au Vitenam en 1951, il a émigré à Hong Kong 16 ans plus tard. Comme Kaige, il ira à New York durant sa jeunesse. Il y sera journaliste. A son retour à HK, il réalise son premier film - Butterfly murders: un flop devenu culte. Il vient juste de terminer le tournage de son premier film hollywoodien. Comme Woo, il s'est échauffé sur les muscles de Van Damme, et quelques guest: Mickey Rourke et Dennis Rodman (le basketteur). Il devrait enchaîner avec le prochain film de Mr Muscle Belgique. Une carrière américaine orientée sur les films d'action, qui avaient déjà fait sa réputaion à HK. Même s'il avait touché à plusieurs genres: il est notamment un des meilleurs dans le cinéma d'Horreur Once upon time in China est une grande épopée à gros budget qui lui a valu une vraie reconnaissance internationale. Une sorte d'Indochine ou d'Adieu ma concubine. Sans le lyrisme. Tsui Hark est un faiseur efficace qui a rêvé d'Hollywood. ses maîtres étant Spielberg ou Hitchcock. Il a donc suivi les pas de son compatriote et modèle: John Woo.
"Déjà des investisseurs sont partis. Mais le reste observe, juste observer." |
Chen Kaige
Chen Kaige (en anglais) |
Né le 12 août 1952 à Beijing. Chen Kaige a été récompensé à Cannes, Montréal, Hong Kong, Nantes, Locarno ... Carrière unique dans le cinéma chinois. Ne tournant qu'avec des stars, il est un cinéaste qui raconte la Chine en montrant l'Histoire. Chez Kaige, le cinéma est beau. Doré, rougeoyant, il y a du Bertollucci version Dernier empereur dans son esthétisme. Adieu Ma concubine symbolise bien toute l'ambition du réalisateur. Un vrai rythme se calque sur une traversée de siècle. On a comparé son chef d'oeuvre à Autant en Emporte le Vent, version chinoise. Et en effet, le scénario, comme le décor, et le sujet, forment un opéra passionnel d'amour et de guerres, de destins qui se croisent. Kaige se sent investi d'une réelle responsabilité envers son public, son peuple, et son pays. Il retrouvera Gong Li pour son prochain film, produit par Canal + (France). Une fresque se déroulant 2 siècles avant notre ère.
"Nous nous sentons responsables pour notre génération qui a survécu à la Révolution Culturelle. Nous voulons être honnêtes envers la société, les gens, et aussi nous mêmes. Souvent je me crosi plus un soldat qu’un réalisateur." |
Wong Kar-wai
Tout sur Wong Kar-wai, inclus autres liens (en anglais)
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Le réalisateur en errance perpétuelle a présenté Happy together à Cannes (Prix de la mise en scène). Ce grand admirateur de Melville essaie aussi d’achever son nouveau long métrage provisoirement intitulé Summer in Beijing, avant la date fatidique du 1er juillet 1997.
Il a inventé un style, jouant avec les contrastes de la pellicules, et alliant à la perfection des images quasi métaphysiques avec une musique vitale..
Ses personnages se cherchent, partent, reviennent. Ses intrigues ne tiennent qu’à un fil. Et tout réside dans sa mise en scène qui met en valeur, détourne avec humour, ou insiste avec images, l’essentiel de ce qu’il veut montrer. Unique. Son style a tellement ravi Quantin Tarantino que ce dernier a distribué Chung King Express aux USA.
"Le facteur 1997 est une grande force qui nous oblige à faire ce que l’on veut." |
Stanley Tong
Stanley Tong (en anglais) |
Le cinéaste de Jackie Chan. Il a été engagé pour adapter un dessin animé américain produit par Disney, Mister Magoo!
Personne n’aurait pu imaginer...pourtant Tong n’a qu’une envie, réaliser un film dans le genre d’E.T. Né à Hong Kong, il est l'un des rares cinéastes à pratiquer les arts martiaux (Kickboxing, TaiChi). Comme beaucoup, il a expérimenter l'Amérique dans sa jeunesse (coté Canada), avant de revenir dans son île natale. Il commence sa carrière en cascadeur pour les productions Shaw Brothers (un monument du cinéma de HK). Il double Leslie Cheung comme Brandon Lee, Michelle Khan comme Maggie Cheung. Progressivement il abandonnera son métier, chorégraphiant les cascades, puis assistant les réalisateurs. Il deviendra alors producteur, réalisateur et auteur de Stone Age warriors. Essai réussi. Et risqué puisqu'il s'agit du premier film tourné en Nouvelle Guinée, chez les coupeurs de têtes. Mais c'est avec la série ultra-populaire mettant en vedette Jackie Chan, Supercop, qu'il s'installe définitivement dans le paysage cinéphilique.
"En Chine, près de 30% de la population est sans éducation. Mais nous avons de fortes traditions, une civilisation multi-millénaire. La culture chinoise à laquelle nous sommes tant attachés, tous, garde les gens très ouverts d’esprit." |
Wayne Wang
Wayne Wang (en anglais) |
Né en janvier 49 à Hong Kong, Wayne Wang est un cas à part dans le cinéma de son île. Il s'attache aux atmosphères et aux sentiments, d'une manière ni brutale, ni speedé....simplement en filmant les ombres, chinoises ou new yorkaises. Un papa fan de John Wayne (d'où son nom), Wayne Wang s'intéresse avant tout au quotidien. Proche d'un "cinéma-vérité", il adaptera des best sellers, de Paul Auster ou de Amy Tan, en mélangeant son univers personnel à des grands noms hollywoodiens: Ron bass (scénario), Harvey Keitel, William Hurt, Madonna... Très discret, il filme avec curiosité et ouverture d'esprit. Pas la peine d'être Américain pour filmer l'Amérique, ou Chinois pour filmer Hong Kong. Indépendant, sa derniere production est financée par des français, avec en casting Jeremy Irons, Maggie Cheung et Gong Li. Un film anglophone sur la rétrocession de Hong Kong à la Chine, et son impact. Une hoistoire d'amour transraciale tournée avant, pendant, et après.
"C'est très difficile pour les films indépendants d'exister en Amérique aujourd'hui. La question est de savoir comment créer ou recérer le film indépendant." |
John Woo
Hommage à John Woo (en anglais) |
Il s’agit du premier réalisateur de Hong Kong à signer des films hollywoodeins, avec en plus une certaine marge de liberté artistique. C’est pour sa manière de filmer (notamment dans son registre gore et violent) qu’il a été engagé. Célèbre pour ses plans légendaires, Woo est avant tout un filmeur d’action qui ajoute un peu de comédie et surtout du mouvement. Il a donné ses lettres de noblesse à tout un genre, ancré désormais dans la popculture. Entre Scorcese et Spielberg. Dérision et dramatisation. Voilà le motto du metteur en scène star, celui qui a émigré à Hollywood. Avec 3 films (qui au total auront rapporté plus de 200 millions de $ en 3 ans), il est devenu incontournable. Mieux, il est un faiseur hors-pair, ET un auteur, un cérateur. Pourtant, on sent que Woo a perdu un peu de son énergie en traversant le Pacifique. Son style n'est plus aussi flamboyant. L'ultra violence a été remplacée par des sécnarii tantôt insipides (le Van Damme) tantôt très complexe (le Cage). Il reste un maître de l'action, il donne un panache unique à certaines scènes....mais on regrette presque ses oeuvres cultes, bref ce qui a fait sa"patte". L'inspiration n'est pas morte, mais l'originalité n'existe plus. Il lui reste le choix de ses films (plus grand), les moyens financiers (plus importants) et quelques gadgets qui pourraient faire évoluer son cinéma, comme les effets spéciaux...
"Quand les gens viennent en Amérique, ils sont plus libres et ont plus de choix de films. A Hong Kong, tout ce que vous pouvez faire c'est de l'action ou de la comédie. J'ai fais plus de 20 films en 25 ans, et je n,ai aps envie de rester coller dans un trou. |
Zhang Yimou
Zhang Yimou (en anglais) |
Son dernier long métrage n'a pas pu être montré à Cannes (mais le sera à Venise). Comme Kaige, son cinéma est populaire, récompensé à l'étranger, et interdit dans son propre pays. Chef de file de la 5ème Génération, Il montre la société chinoise sous différents aspects sans jamais tenter la provocation au régime. Yimou est à l'origine de la carrière de Gong Li, son ex-concubine. Il était son pygmalion. Reconnu à travers le monde comme étant l'un des réalisateurs asiatiques les plus importants du siècle, on le qualifierait (l'étiquetterait?) d'auteur en Europe. Il poursuit toujours son objectif: montrer la cruauté du système chinois dans toute sa féodalité. Le poids des traditions et les soumissions (abandons?) de son peuple. L'attirance incompréhensible pour un système aussi opresseur. Il traverse avec sa caméras les tragédies impériales ou communistes. Il raconte la Chine, de l'intérieur.
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Zhang Yuan
Le Film à Cannes (en français) |
Primé à Pusan, montré à Cannes, coproduit avec la France, Yuan appartient aux indépendants du Cinéma chinois. Il fait ses films en fonction de ses centres d'intérêts. Très ancré dans la société chinoise, et surtout l'underground, il filme avec peu de moyens, sans l'accord des autorités, en marge. Le film apr qui le scandale est arrivé (retrait de passeport par les autorités chinoises) est un quasi huit-clos où la sexualité (homo) croise les humiliations, les douleurs, les fantasmes de chinois considérés comme malades. Toute l'ambiguité d'une société qui officiellement refuse "l'anormalité", tout en voulant la comprendre, la soigner, et en étant même attiré par ces pulsions refoulées, réprimées. Poètique et psychologique, Yuan est un cinéaste très différent, loin des fresques de Kaige ou des portraits de Yimou. Pointant sa caméra sur la Chine d'aujourd'hui. Rare. |
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