(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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du 28 au 30 juin au Domaine National de Saint-Cloud
Site officiel
L'édition 2006
comment y aller
En transport en commun :
Par le Métro (ligne 9 et 10)
Par le Bus (52, 72, 160, 169, 179, 171, 175)
Par le Tramway : T2 La Défense - Issy-Val-de-Seine, arrêt parc de Saint-Cloud (Et oui Laurent ça existe)
SNCF : gare Saint-Lazare ou La Défense, arrêt Saint-Cloud
LE MUR DU SON / EXPO
« Le mur du son », ou la métamorphose d’un Boeing 747, marque un nouvel envol dans le monde artistique. Après avoir été démantelées en 2004, à l’occasion du centenaire de l’aviation, les pièces majeures d’un Boeing 747 ont été sélectionnées puis “recréées” par quarante artistes de renommée internationale. Peter Klasen, Feng Xiao-Min, Miss Tic, Némo, Jean Miotte, entre autres, ont laissé errer leur imagination pour donner une nouvelle interprétation du voyage… Unique !
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Les ailes du désir
Au delà du somptueux cadre du Domaine national de Saint-Cloud, Films sous les étoiles va transformer le parc en piste de décollage – immédiat – pour les cieux, la stratosphère, l’univers, l’infini et au-delà. Nous nous laisserons pousser des ailes, celles du désir. Le désir de sentir les moteurs vrombir, le désir de frémir avec les sensations fortes, le désir de flirter avec les étoiles. Les stars que nous admirons. Nous voici tel Icare à tutoyer les mythes et les héros, les astres ardents et les comètes insaisissables. Tout cela conduit au simple plaisr de voir des films, seul, à deux, à plusieurs.
Trois jours et trois nuits, quatorze projections, tous les genres sont confondus pour nous rendre fondus de cinoche. Cela débutera avec un documentaire, Le peuple migrateur, où la terre vue du ciel, à vol d’oiseau. Invitation au voyage, fantasme inassouvi : l’homme ne pourra jamais voler. Belle entrée en matière. On retrouvera ce regard documentaire dans Jonathan Livingstone le Goéland, projeté samedi). Le cinquième élément de Luc Besson (avec Bruce Willis) nous fera revenir sur terre, si l’on, peut dire. Dans ce film de science-fiction, les machines sont volantes… Une folie que n’aurait pas reniée Howard Hugues, inventeur génial mégalo et paranoïaque, incarné par Leonardo DiCaprio, dans l’œuvre épique de Martin Scorsese, Aviator. Ou comment l’avion, commercial, militaire, objet scientifique défiant les lois du réel devient presque un fétiche cinématographique.
Le jour d’après, les spectateurs profiteront d’une conquête spatiale alors que la terre n’existe plus dans Titan A.E., un dessin animé sous forme de SF. SF qui peut aussi être métaphysique. Dans Contact, de Robert Zemeckis, Jodie Foster regarde beaucoup les étoiles scrute le moindre signe, écoute le cosmos, et s’envoie en l’air à la vitesse de lumière.
Samedi, la plus belle des journées pour les cinéphiles. Débutons avec le sublime Château dans le ciel, de Hayao Miyazaki. Un mélange d’évasion et d’onirisme qui nous mettent la tête dans les nuages. Même poésie et même ingéniosité avec le délirant et mélancolique Arizona Dream d'Emir Kusturica. Johnny Depp insuffle son charme dans ce film initiatique. La nuit sera sans fin avec le déjanté Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?, parodie inégalée des films catastrophes où seul Die Hard 2 a pu éventuellement faire pire en terme de cauchemar aérien. La question ne sera pas si l’on aime les films de gladiateurs ou pas mais si nous avons encore assez d’énergie pour conclure avec <Space Cowboys. Comédie, film d’aventures ou drame sur le vieillissement, Clint Eastwood se régale à jouer les papys dans l’espace. Cette obsession de voir notre orange bleue en apesanteur, de flotter comme un bébé dans son fœtus, d’observer la beauté de la vie, mais aussi sa fragilité, sa rareté. Nous serons alors sous les étoiles, et au milieu.
Mais nous pourrons aussi rêver de gros zincs pilotés par de vrais mecs : Robert Redford (La kermesse des aigles, Georges Roy Hill, 1974), Tom Cruise, son 501 et ses Ray-Bans (Top Gun, Tony Scott, 1986), Tom Hanks et ses Bacon, Sinise, Harris et Paxton (Apollo 13, Ron Howard, 1995), Benoît Magimel (Les chevaliers du ciel, Gérard Pirès, 2005). Reconnaissons quelques plans aériens à couper le souffle (« Take my breath away » aurait chanté l’autre). Pour bien faire, une rencontre avec Eric Magnan, réalisateur des vues aériennes des Chevaliers du ciel, servira de making of pour comprendre comment le cinéma peut s’embarquer sur des Mirage 2000.
vincy
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