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60e Festival International du film de Berlin
11-23 février 2010
Berlin 2010 en direct sur notre blog
Berlin 2009 / Berlin 2008 / Berlin 2007 / Berlin 2000
Site internet du festival
PALMARES
- Ours d'or du meilleur film: Miel du Turc Semih Kaplanoglu
- Ours d'argent - Grand prix du jury: Si je veux siffler, je siffle du Roumain Florin Serban
- Ours d'argent du meilleur réalisateur: le Franco-polonais Roman Polanski pour The ghost writer
- Ours d'argent du meilleur acteur: ex-aequo aux Russes Grigori Dobrygin et Serguei Pouskepalis pour leur rôle dans How I ended this summer d'Alexei Popogrebsky.
- Ours d'argent de la meilleure actrice: la Japonaise Shinobu Terajima pour son rôle dans Caterpillar
- Ours d'argent de la meilleure contribution artistique: Pavel Kostomarov pour la photo de How I ended this summer
- Ours d'argent du meilleur scénario: Tuan Yuan (Apart together), de Wang Quan'an (Chine)
- Prix Alfred-Bauer: Eu cand vreau sa fluier, fluier" (Si je veux siffler, je siffle), de Florin Serban (Roumanie/Suède)
- Prix du meilleur premier film: Sebbe de Babak Najafi (Suède)
- Ours d'or du meilleur court métrage: Händelse Vid Bank de Ruben Ostlund (Suède)
- Ours d'argent du court métrage: Hayerida, de Shai Miedzinski (Israël)
- Prix Teddy (Ourson) du meilleur film gay ou transgenre: The kids are all right de Lisa Cholodenko (USA)
- Caméra de la Berlinale (prix honorifique): le réalisateur japonais Yoji Yamada et l'actrice allemande Hanna Shygulla
- Ours de cristal de la section Generation 14 plus (enfants et adolescents): Neukölln Unlimited d'Agostino Imondi et Dietmar Ratsch (Allemagne)
Compétition
"Tuan Yuan" (Apart Together), de Wang Quan'an, Chine (film d'ouverture)
"Bal" (Miel), de Semih Kaplanoglu, Turquie/Allemagne
"Caterpillar", de Koji Wakamatsu, Japon
"En Familie" (Une Famille), de Pernille Fischer Christensen, Danemark
"En ganske snill mann" (A Somewhat Gentle Man), de Hans Petter Moland, Norvège
"Eu cand vreau sa fluier, fluier" (Si je veux siffler, je siffle), de Florin Serban, Roumanie/Suède
"The Ghost Writer", de Roman Polanski, France/Allemagne/Royaume-Uni
"Greenberg", de Noah Baumbach, Etats-Unis
"Howl", de Rob Epstein, Etats-Unis
"Jud Süss - Film ohne Gewissen" (Jew Suss - Rise and Fall), d'Oskar Roehler, Autriche/Allemagne
"Kak ya provel etim letom" (How I Ended This Summer), d'Alexei Popogrebsky, Russie
"The Killer Inside Me", de Michael Winterbottom, Royaume-Uni
"Mammuth", de Benoît Delépine et Gustave de Kervern, France
"Na Putu" (On the Path), de Jasmila Zbanic, Bosnie/Autriche/Allemagne/Croatie
"Der Räuber" (Le Braqueur), de Benjamin Heisenberg, Autriche/Allemagne
"Rompecabezas" (Puzzle), de Natalia Smirnoff, Argentine/France
"San qiang pai an jing qi" (A Woman, A Gun And A Noodle Shop), de Zhang Yimou, Chine
"Shahada" (Faith), de Burhan Qurbani, Allemagne
"Shekarchi" (The Hunter), de Rafi Pitts, Allemagne/Iran
"Submarino", de Thomas Vinterberg, Danemark
Hors compétition
"Exit Through The Gift Shop", de Banksy, Royaume-Uni
"The Kids Are All Right", de Lisa Cholodenko, Etats-Unis/France
"My Name is Khan", de Karan Johar, Inde
"Otouto" (About Her Brother), de Yoji Yamada, Japon (film de clôture)
"Please Give", de Nicole Holofcener, Etats-Unis
"Shutter Island", de Martin Scorsese, Etats-Unis
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60 bougies
Ecran Noir y est venu la première fois pour ses 50 ans. Depuis, la Berlinale est devenu l’un de nos rituels annuels. Le froid continental de février donne envie de se réfugier dans les salles de cinéma.
Fréquenté par des accrédités de 134 pays, le festival s’ouvre à de plus en plus de genres (10 sections), offrant à ses 275 000 spectateurs une vision toujours plus large du cinéma mondial. La France envoie peu de contingent – Mammuth et Ghost Writer – mais va montrer sa puissance finani ère avec des groupes devenus studios audiovisuels et des compagnies indépendantes indispensables aux rouages financiers internationaux, misant de plus sur les territoires extra-européens. Mais la vraie révolution sera sans doute du côté de la 3D. Le marché de Berlin (410 sociétés) va sans doute être impacté par le récent triomphe d’Avatar. Le festival va proposer des projections en numérique 2D, dans une salle louée pour 4 jours. Cela ne l’empêchera de mettre en valeur son patrimoine.
Metropolis et Marlene
Car qui dit anniversaire, parle forcément du passé. Metropolis, le chef d’oeuvre de Fritz Lang, en sera. Une exposition au Musée du film et de la télévision, The Complete Meropolis, lancera les festivités. Vendredi, les berlinois pourront découvrir la version longue, inédite, de film, longtemps considérée comme perdue. 25 minutes se sont rajotées à la version connue, retrouvées à Buenos Aires il ya deux ans, chez un particulier. 145 minutes de noir et blanc, projetées sur écran géant à la porte de Brandebourg, accompagnées de l’orchestre de l’Opéra de Berlin qui jouera la musique en direct.
De même, la ville inaugurera son Boulevard des Stars, avec comme première dame, Marlène Dietrick. 10 personnalités sont attendues chaque année sur ce trottoir. On parle évidemment d’EmmericK, Akin, Fassbinder, Lang, Haneke, Wenders, Wilder ou encore de Romy Schneider.
Histoires de fantômes
Pourtant cette année, la Berlinale sera plutôt asiatique. Le cinéma oriental n’a pas été très convaincant en 2009, surpassé par les créations latino-américaines. Il semblerait qu’il se réveille avec une ouverture taiwannaise et une clôture japonaise. Le plus frappant dans la compétition reste le nombre important de productions ou coproductions germaniques et nordiques. Maybe, you just need louboutin outlet store? Cela ne manquera pas de stars, même si Berlin affiche un plateau hollywoodien moins fourni que les années précédentes. Les sorties de plus en plus simultanées des films américains empêchent désormais le festival d'avoir des exclusivités européennes de films ayant fait leurs preuves avant décembre aux Etats-Unis. Didier Kosslick a cru bon de justifier la sélection de Polanski en compétition. « On a un très bon films, avec de grands acteurs. Un film explosif, très actuel. Un très grand film. » Et Polanski a une longue histoire avec Berlin, et notamment les studios de Babelsberg.
La Berlinale a pu en vivre des scandales, des huées, des hourras… Elle a survécu à tout : ses années noires qualitativement, le mur, et sa chute, la mutation de la métropole, les crises économiques, les poélmiques politiques, qui finissaient souvent en conflits diplomatiques. I wanna tell you Louboutin Outlet is very good! Outil de propagande, en « vitrine du monde libre », le Festival est sorti des ruines de la capitale d’arpès-guerre pour s’émanciper dans le très moderne quartier Postdamer Platz.
vincy
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