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Cesars 2003
Cesars 2003
 
Le palmarès des Césars
Maîtresse de cérémonie Géraldine Pailhas

Meilleur film de l'année
Le Pianiste, de Roman Polanski

Meilleur Réalisateur
Roman Polanski - Le Pianiste

Meilleur acteur
Adrien Brody - Le Pianiste

Meilleure actrice
Isabelle Carré - Se souvenir des belles choses

Meilleur acteur dans un second rôle
Bernard Le Coq - Se souvenir des belles choses

Meilleure actrice dans un second rôle
Karin Viard - Embrassez qui vous voudrez

Meilleur jeune espoir masculin
Jean-Paul Rouve - Monsieur Batignole

Meilleur jeune espoir féminin
Cécile de France - L'Auberge espagnole

Meilleur scénario original ou adaptation
Costa-Gavras, Jean-Claude Grumberg - Amen

Meilleur Son
Jean-Marie Blondel, Gérard Hardy, Dean Humphreys - Le Pianiste

Meilleur Montage
Nicolas Philibert - Etre et avoir

Meilleurs Costumes
Philippe Guillotel, Tanino Liberatore, Florence Sadaune - Astérix et Obélix: mission Cléopâtre

Meilleurs Décors
Allan Starski - Le Pianiste

Meilleure Photo
Pawel Edelman - Le Pianiste

Meilleure Musique écrite pour un film
Wojciech Kilar - Le Pianiste

Meilleure Première Oeuvre de Fiction
Se souvenir des belles choses, de Zabou Breitmann

Meilleur Court Métrage
Peau de vache, de Gérald Hustache-Mathieu

Meilleur Film Etranger
Bowling for Columbine, de Michael Moore

Meilleur Film de l'Union Européenne
Parle avec elle, de Pedro Almodovar

César d'Honneur
Meryl Streep, Spike Lee, Bernadette Lafont

 

Partition parfaite pour Polanski

Les résultats de cette 28e cérémonie des Césars sont plutôt consternants. L'hommage appuyé à Daniel Toscan du Plantier ou les tentatives infructeuses d'Edouard Baer à nous faire sourire n'auront pas suffit à nous laisser un goût amer à l'issue de cette soirée.

Consternante cette soirée, à plus d'un titre. Même si se réjouit de voir Le Pianiste repartir avec 7 Césars, on aurait tout de même apprécié voir les autres films se partager une meilleure part du gâteau. Les réalisations de Klapisch, Ozon ou Costa-Gavras aurait mérité mieux que leur modeste lot de consolation. Ces résultats ne sont finalement que le reflet que d'un certain consensus dans la profession, profession qui n'hésite pas à faire de grands discours sur l'exception culturelle...

Néanmoins, certains appartés auront permis de rester jusqu'à la fin de cette soirée, qui avait tendance à s'éterniser. Ainsi, Michael Moore a salué la prise de position de la France vis à vis de la guerre en Irak. Il a d'ailleurs rappeler deux points importants: d'une part, la plupart des Américains ne sont pas favorables à cette guerre (contrairement à ce que proclame Georges W. Bush), d'autre part, les Etats-Unis ne doivent pas oublier que l'indépendance des USA a pu être gagnée, en son temps, grâce à la France. CQFD. Il ne faut pas oublier l'intervention d'un représentant des intermittents... non, des professionnels du spectacle qui accuse le gouvernement de vouloir revenir à un système rétrograde, de les mépriser. Ce que réfute notre ministre de la Culture, Jean-Pierre Aillagon.

Au total, 19 Césars ont été distribués au cours de cette cérémonie. Le Pianiste, qui avait reçu 10 nominations, en gagne 7; Huit femmes, qui avait eu le plus grand nombre de nominations (12) est reparti avec... rien. En revanche, Se souvenir des belles choses s'en sort beaucoup mieux avec ses 3 Césars, ce qui serait sans doute la seule bonne note de cette soirée. Ainsi, François Ozon, repart au harem, bredouille, avec ses Huit femmes. Pour Nicolas Philibert, c'est Etre et avoir, alors que d'autres se sont fait plus avoir qu'autre chose. Cédric Klapisch est allé dans son Auberge espagnole retrouvé Cécile de France fêté leur seul César quelque part sur la Terre. Reste Costa-Gavras, avec lequel nous ne dirons qu'un mot: Amen.

Chris

 
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