B.O. 147.25 millions de $
La série ne changera pas beaucoup. En effet, le duo continuera d'exister avec les mêmes problèmes quotidiens, le réalisateur restera Donner et le producteur Silver.
Warner, forte surprise par le succès du premier opus, se lance immédiatement dans la production de la suite.
Seules modifications que les scénaristes apporteront: l'ajout de personnages (du côté des gentils).
Jouant pleinement sur le duo, le style Arme Fatale se profile: logo, affiche, musique par Kamen et Clapton, et même cette lumière typiquement californienne dans les films.
A cela on ajoute une explosion de W.C, habile dosage entre supsens à la TNT et humour burlesque, et vous avez les 3 séquences indispensables: une ouverture à la 007, une séquence explosive mais drôle (suffisamment marquante pour la promo) et surtout un combat final entre Fatal Gibson et l'ennemi numéro 1.
Ça cogne (très durement) à tel point que le héros en sort amoché. Pour compenser on lui offre une jolie blonde (ici Patsy Kensit), un chien, et une scène où il peut exhiber ses fesses.
Après quelques années ensemble, Murtaugh et Riggs sont devenus intimes. Riggs est comme de la famille désormais, lui qui n'en a pas.
Cette évolution de caractère des 2 personnages apportent beaucoup à la série, lui permettant de se ressourcer et finalement de faire un portrait de la famille américaine.
Murtaugh se fie moins au code civil, et Riggs apprend à se dompter: "Ne sois pas un pisse-froid! On est de retour! On est méchant! Tu es noir! Je suis barge!"
A cela près qu'une nouveauté survient: un second-rôle, celui de Léo Getz, une balance lâche et peureuse, un indic petit escroc. Joe Pesci se moque ainsi de ses rôles de truands scorsesiens et offre un personnage trucculent.
Il devient à la fois une charge et une responsabilité pour le duo. Jusqu'à montrer son utilité au cours des épisodes suivants...