Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.
Production : Breakthru Films Distribution : Les Films du Préau Réalisation : Suzie Templeton Scénario : Suzie Templeton, Marianela Maldonado Montage : Suzie Templeton, Tony Fish Photo : Mikolaj Jaroszewicz Format : 1.85 Décors : Marek Skrobecki, Jane Morton Son : Chimney Pot Musique : Sergei Prokofiev Directeur artistique : Hugh Gordon Durée : 33 mn
Pierre, jeune garçon solitaire, vit seul et isolé avec son grand-père, en bordure d’une profonde et belle forêt. Entouré d’un Oiseau estropié volant grâce à un ballon, d’un Canard triste et attachant et d’un affreux Chat, Pierre s’évade de son monde étriqué, poussé par ses petits compagnons et sa grande curiosité, pour mettre un pied dans l’univers interdit. Un vent de liberté souffle. Les couleurs changent. La grisaille laisse peu à peu sa place à la blancheur éclatante de la neige et à la luminosité du soleil nouveau. Pierre plonge dans ce nouvel univers qui lui était jusqu’alors inaccessible et embrasse cette toute nouvelle liberté, métaphore du passage à l’âge adulte mais avant tout ici d’une prise de conscience. Mais celle-ci a un prix et le loup, symbole des craintes de chacun, rôde. Les représentant, le loup devient alors l’objet à combattre pour vaincre ses propres peurs. Mais le lien qui va s’instaurer entre Pierre et le Loup va bien au-delà du simple rapport de force et c’est une dimension plus psychologique qui unit en définitive les deux personnages.