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Version officielle : Après cinq ans d'absence, nous retrouvons Daniel et Emilien pour de nouvelles aventures sur la Canebière.
C'est du pitch. C'est du lourd.
Lu ailleurs, plus précisément : L'essentiel de l'intrigue se déroule bien évidemment sous le soleil de Marseille, avec une incursion à Monaco et sur la Côte d'Azur. Après avoir convoyé l'attaquant de l'Olympique de Marseille Djibril Cissé, dans son propre rôle de footballeur, jusqu'au Stade Vélodrome, Daniel et l'inspecteur Emilien Coutant-Kerbalec vont être aux prises avec un drolatique truand belge, ennemi public numéro un, prisonnier en transit à Marseille avant son extradition vers le Zaïre.
Grâce à l'incompétence de la police marseillaise, notamment du commissaire Gilbert, d'Emilien et d'Alain, le Belge va bien évidemment réussir à s'évader.
Pendant ce temps, Petra, la compagne d'Emilien, mène une mission d'infiltration en sous-marin du gang de cet ennemi public. La succursale de la Banque Royale de Belgique à Monte-Carlo est dans le collimateur des truands, mais aussi des services secrets. Chacun a un plan pour délester la banque et se jouer d'une police pas très futée. Les deux personnages principaux ont vieilli et sont désormais pères de famille. Toujours présente, l'emblématique Peugeot 407 est toutefois moins voyante. Les cascades se font plus rares et l'ode à la vitesse n'est plus de mise.
«Rouler doucement, ça permet d'admirer le paysage», lâche même Daniel Morales, pourtant habitué à battre des records sur les radars de la gendarmerie. Taxi 4 abandonne ainsi l'action pure pour se tourner vers la comédie. Ainsi Bernard Farcy est beaucoup plus présent que dans les autres épisodes.
Le scénario est souvent simpliste et ne lésine pas sur les clichés, les gags sont parfois énormes et le film envoie quelques piques aux policiers, mais aussi au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.
revue de presse
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