Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.
Les voitures de luxe, les poursuites, la Riviera, le soleil... c'est pour le décor. Pour Milo Malakian, ce qui compte, c'est son clan, sa famille, ses racines... C'est pour lui "le Premier Cercle". Celui qu'on ne transgresse pas. Celui qui sécurise parce que chacun en connaît les règles. Là où l'on est sûr des siens. Ainsi, on limite les risques. On peut travailler sérieusement. Monter des opérations. Une surtout. Spectaculaire. Grandiose. Peut-être la dernière.
Après ce coup Milo compte arrêter, passer les rênes du clan à son héritier direct... le seul fils qui lui reste : Anton.
Mais Anton aspire à une autre vie. La relation secrète qu'il a avec Elodie (une infirmière de la région) lui a ouvert les yeux sur le monde violent et sans issue de son père. Il doit sortir de ce cercle...
Alors que le casse se met inexorablement en place, une lutte âpre, forcément violente, s'engage entre un père blessé et un fils qui refuse le poids d'un héritage trop lourd.