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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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20th Century Fox
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Production : Wind dancer, 20th Century Fox
Réalisation : Matt Williams
Scénario : Lowell Ganz, Babaloo Mandel, d'après le roman de Billie Letts Montage,
Montage : Ian Crafford
Photo : Richard Greatrex
Décors : Amy Wells
Musique : Mason Daring
Directeur artistique : John Frick
Durée : 120 mn
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Natalie Portman : Novalee Nation
Ashley Judd : Orderly
Stockard Channing : Sister husband
Sally Field : Mama Lil
Joan Cusack : Ruth Meyers
James Frain : Forney Hull
Dylan Bruno : Willy Jack Pickens
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Where the Heart is (Où le coeur nous mène)
USA / 2000
28.04.00
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Nul doute que l'histoire sera politiquement correcte, Wal Mart est suffisamment "réac" pour censurer des disques, vendre des armes, et jouer à fond la carte "nous sommes une grande famille (de consommateurs)". Voilà un film qui lui offre une superbe publicité, avec deux des actrices les plus mignonnes et les plus hots du moment : Natalie Portman, échappée de Star Wars, et Ashley Judd, rescapée de Double Jeopardy. Sans parler de seconds-rôles très classe en la présence de Sally Field, de Joan Cusack et de Stockard Channing ; on croierait presqu'un film de femmes pour les femmes...
Tourné au Texas (Waco, Austin, ...), Where the Heart is (La petite voix du cœur) est avant tout un best seller. Dès qu'Oprah Winfrey en parle dans son show, en 95, le film bat des records de vente. Avec un tel casting de nominées aux Golden Globes ou Oscars, nul doute que le studio a voulu se garantir un impact auprès de sa cible. Les ménagères de moins de 50 ans, avec la bénédiction de WM.
Reste qu'au travers des films, on voir Portman grandir, mûrir, s'embellir... Devenue star, loin des comédies Miramax pour ados, elle continue d'opter pour des rôles dramatiques et des histoires qu'elle porte sur ses épaules. Son personnage dans ce film est d'ailleurs très loin de sa propre vie ; elle n'a rien d'une américaine moyenne, ni dans ses goûts, ni dans son éducation. En faisant la couverture d'Entertainment Weekly, le studio s'offre une garantie quant au Box Office du film, grâce à cette jeune vedette. D'autant qu'ici, Portman n'a pas pu faire réécrire les scènes d'amour (contrairement à son précédent film, Anywhere but here). "Pour moi, imiter n'est pas jouer ; je me suis senti mal à l'aise quand il fallu faire l'amour pour de faux". C'est aussi la première fois, puisqu'elle est désormais majeure, qu'elle n'a pas eu ses parents sur le plateau (sur le dos) pour superviser son travail.
Rien ne dit cependant que le film fonctionnera au Box Office, face aux concurrents gros bras qui sortent en simultané... Il attirera au moins les fans du livre ; c'est ce qu'Hollywood espère.
vincy
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