Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Patagonik Films, BD Cine, Wanda Films
Distribution : Pretty pictures
Réalisation : Daniel Burman
Scénario : Daniel Burman, Emiliano Torres
Montage : Alejandro Chomski
Photo : Ramiro Civita
Son : Carlos Faruelo,
Musique : Victor Reyes
Directeur artistique : Cristina Nigro, Martín Grignaschi
Durée : 89 mn
 

Alfredo Casero : Julian
Ingrid Rubio : Teresa
Norma Aleandro : la mère de Teresa
Valentina Bassi : Lilli
Veronica Llinas : Enfermera
Kayne Di Pilato : Camila
Emilio Disi : Senalero
 

Site officiel
 
 
Todas la azafatas van al cielo (Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis)


/ 2002

02.04.03
 

Toutes les hôtesses de l'air vont au paradis. Drôle de titre. Pour son troisième long métrage, le jeune trentenaire Daniel Burman (En attendant le Messie, Grand Prix du Public à Biarritz) a remporté le prix NHK du réalisateur étranger au Festival de Sundance, avant de s'envoler à Berlin (section panorama), Varsovie, Gand, Santa Fe... Burman aime décrire les espoirs d'êtres humains souvent désespérés, à travers une vision réaliste (quasi documentariste) et symbolique (pour ne pas dire allégorique).




Le cinéma argentin est un des plus riches de la planète. Grâce à un système de financement public et des écoles de cinéma respectées, l'industrie cinématographique argentine est la plus prolifique d'Amérique Latine, ces dernières années. Burman fait partie de la nouvelle génération de cinéastes argentins, aux côtés de Marcelo Piñeyro (Plata quemada), Lucrecia Martel (La Cienega), Fabián Bielinsky (Neuf reines)... Il engage, comme ses collègues et afin de faciliter les financements et les ventes internationales de leurs films, des comédiens espagnols.
A l'instar d'Ingrid Rubio, la très belle hôtesse, qui a déjà gagné un Goya du meilleur espoir féminin (Mas salla del jardin), un prix d'interptéation au FFM de Montréal (El faro) et une mention spéciale au Festival de San Sebastian (Taxi). Evidemment un palmarès moins impressionnant que celui de l'Argentine Norma Aleandro, qui incarne sa mère. Cette actrice, parmi toutes ses distinctions, fut nominée aux Oscars (Gaby : a True story) et a obtenu le Prix d'interprétation à Cannes en 85 (La Historia oficial).
Ces dernières années, le cinéma latino-américain commence à séduire un public de plus en plus large dans les salles américaines et européennes, qu'ils viennent du Brésil, du Mexique ou d'Argentine.
 
vincy
 
 
 
 

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