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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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UIP
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Production : Dreamworks Pictures, Blue Train productions, Parkes/MacDonald prod., Vanguard Films production Distribution : UIP Réalisation : Kevin Donovan Scénario : Michael J. Wilson, Michael Leeson Montage : Craig P. Herring Photo : Stephen F. Windon Décors : Paul Denham Austerberry, Jaro Dick Musique : Christophe Beck Directeur artistique : Nigel Churcher Durée : 98 mn
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Jackie Chan : Jimmy Tong
Jennifer Love Hewitt : Delilah Del Blaine
Jason Isaacs : Clark Devlin
Peter Stormare : Dr Simms
Debi Mazar : Steena
Ritchie Coster : Diedrich Banning
Mia Cottet : Cheryl
James Brown : James Brown
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The Tuxedo (Le smoking)
USA / 2002
25.12.02
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Sur la pyramide de l'influence asiatique exercée ces derniers temps à Hollywood on trouve deux noms : John Woo et Jackie Chan. Normal que les deux tournent dorénavant sur les terres de l'Oncle Sam. Mais l'un et l'autre (qui n'ont travaillé qu'une seule fois ensemble pour La main de la mort, Michael Kors Handbags Outlet en 1976, l'un des premiers films de Jackie) ont eu un long chemin à parcourir sur la route aux dalles dorées. Laissons pour l'heure John de côté (qui prépare une adaptation de Philip K.Dick comme son confrère Spielberg) pour nous intéresser à Jackie qui joue ici dans un film produit par la boîte d'un certain…Spielberg ! (Dreamworks). Auréolé par les succès de produits tournés en une semaine à Hong-Kong pour une poignée de yen (pardon de livres H.K), le chewing-gum humain dû tenter sa chance à de nombreuses reprises de l'autre côté du Pacifique avant de définitivement s'y faire un nom. Pour y exécuter la même chose, en plus cher, et souvent moins bien. On lui colle divers acolytes (ces fameux body-movies inter-raciaux qui firent l'heure de gloire des 48 heures et autres Arme fatale) pour nous offrir ici un Shangaï Kid (dont on attend la suite), là des Rush Hour. Star idolâtrée tel un demi-dieu à Hong-Kong (il y a même son propre dancing-club), la bande de terre à flanc de montagne rétrocédée à la Chine en 1997 s'avère rapidement trop étroite pour son smoking et voilà plusieurs années que notre bonhomme a préparé sa demande de carte verte. Tels Chow Yun-Fat, Michelle Yeo, Jet Li, ou chez les réalisateurs John Woo, Tsuï Hark (qui en est rapidement revenu en faisant successivement deux Van Damne, tu parles !), Ronny Yu ou Kirk Wong. Jackie s'en sort plutôt bien, puisque voilà la première production dont il est le comédien principal. Côtes, menton, bras et jambes brisés de ses précédents tournages chinois, mais plutôt bien. Parce qu'à Hollywood on ne saute pas impunément d'un immeuble en criant en même temps " moteur ". Dés lors, à 49 ans, dans ces situations, on commence à apprécier que certains effets spéciaux fassent le travail à votre place.
Quand à savoir pourquoi on est aller chercher ce certain Kevin Donovan pour la réalisation du Smoking, les elfes de la mise en scène se demandent encore. Sans doute parce que Jackie a été lui-même à multiples reprises son propre réalisateur et chorégraphe de ses scènes de combat. Donovan est issu de la publicité dont il est le lauréat de nombreux festivals internationaux. Après tout, David Fincher, avant de faire Alien 3, l'était aussi pour les clips, non ?
Voici dès lors un premier long-métrage, produit et distribué par deux énormes structures (Dreamworks et UIP). On nous apprend que le smoking en question a été conçu par Giorgio Armani. Et alors ? Jennifer Love Hewitt tente difficilement de se débarrasser définitivement de son image " d'horror girl-movie " (souviens-toi de Souviens-toi l'été dernier) et Jason Isaacs, en James Bond de rechange comateux dès la seconde séquence, n'en revient pas depuis qu'il joue l'infâme Lucius Malfoy dans les qui remplieront son compte en banque pour les épisodes 2 et 4.
Jackie, comme à son habitude, lui, se marre. Il est parti en Passe-partout pour un Tour du monde en 80 jours avec Hugh Grant où il lèvera vraisemblablement à nouveau la gambette. Mais ne vous méprenez pas. Aucune scène est prévue sur Sunset Boulevard… arnaud
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