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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Paramount
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Production : Paramount Pictures, Clinica Estetico, Scott Rudin, Tina Sinatra Distribution : UIP Réalisation : Jonathan Demme Scénario : Daniel Pyne, Dean Georgaris, d'après le livre de Roichard Condon Montage : Carol littleton, Craig McKay Photo : Tak Fujimoto Décors : Kristi Zea Musique : Rachel Portman, Wycleaf Jean Costumes : Albert Wolsky Durée : 130 mn
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Denzel Washington : Ben Marco
Meryl Streep : Eleanor Prentiss Shaw
Liev Schreiber : Raymond Shaw
Jon Voight : Sénateur Thomas Jordan
Kimberly Elise : Rosie
Jeffrey Wright : Al Melvin
Ted Levine : Col. Howard
Bruno Ganz : Richard Delp
Simon McBurney : Dr Atticus Noyle
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The Manchurian Candidate (Un crime dans la tête)
USA / 2004
03.11.04
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Le film de Jonathan Demme est le remake d'un grand classique du film noir, réalisé alors par John Frankenheimer en 1962, avec Sinatra dans l'un des rôles principaux, et Janet Leigh et Angela Lansbury en seconds couteaux. The Manchurian Candidate est avant tout un livre de Richard Condon (L'Honneur des Prizzi), ancien publiciste des premiers Disney. La première version avait marqué les esprits par son aspect prémonitoire mais aussi parce qu'il introduisait les arts martiaux et l'inceste dans le cinéma hollywoodien.
Le second est plus sage en terme d'action et de perversion. Il est tout aussi étoilé.
Alors que Denzel Washington a eu quelques difficultés post-Oscars pour finaliser certains deals (notamment un film de Fuqua finalement annulé), l'acteur, qu'on vient de voir dans Man on fire, peu convaincant, il reprend ici un de ses rôles qui a fait sa popularité (L'affaire Pélican). C'est aussi les retrouvailles avec Jonathan Demme, 11 ans après Philadelphia. Demme, quant à lui, ancien Oscarisé pour son excellent Silence des Agneaux, sort d'une série de flops monumentaux : Beloved, The Truth about Charlie, The Agronomist...
Sans être un grand carton, le film n'a pas été une honte publique (65 millions de $ de recettes aux US). Cela a permis aux spectateurs de découvrir sous un autre jour Liev Schreiber (Scream). Et de revoir la grande Meryl Streep, pour la première fois en méchante, s'inspirant peut-être de Margaret Thatcher peut-être d'Hillary Clinton.
Le film a démarré sa carrière européenne au Festival de Venise. Demme a clairement avoué son rouble concernant son pays : "je pense que nos dirigeants nous ont mis dans une très mauvaise direction, à de nombreux niveaux. Je pense qu'ils veulent posséder le monde pour deux raisons. Un, il y a des profits infinis à posséder le monde entier. Deux, si vous posséder et contrôler le monde, vous pouvez déclencher la peur."
Le film sort en france au moment où le nom du nouveau Président des Etats Unis sera connu... vincy
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