Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Warner Bros  

Production : ICE3, 2003 Productions, France2 Cinéma, Josy Films, Warner Bros.
Distribution : Warner Bros.
Réalisation : Josiane Balasko
Scénario : Josiane Balasko
Montage : Claudine Merlin 
Photo : Pascal Gennesseaux
Durée : 95 mn
 

Thierry Lhermitte : Tom
Karin Viard : Nina
Josiane Balasko : Marie Pierre
Nadia Farès : Ariane
Nicolas Silberg : Bourdin
 

site officiel
 
 
L'Ex femme de ma vie


France / 2005

02.02.05
 

C’est en 1988 que Josiane Balasko écrit la pièce L’ex femme de ma vie. Prévue dans le premier rôle en compagnie de Thierry Lhermitte, Balasko retenue par Bertrand Blier pour Trop belle pour toi, confie le rôle de Nina à Jane Birkin et obtient du même coup une nomination pour le César de la meilleure actrice (remporté par Carole Bouquet pour ce même film). "L’ex-femme de ma vie" a conquis les faveurs du public mais ce n’est peut-être pas ce seul critère qui a poussé Balasko à l’adapter au cinéma. Sur le modèle de Gazon maudit, Balasko entreprend de filmer l’histoire d’une quinquagénaire délaissée et solitaire qui s’attache le service de jeunes hommes pour combler son vide sexuel et affectif. Face aux refus catégoriques des producteurs de cinéma de financer un scénario "sensible" (Déjà Didier Bourdon avait connu quelques difficultés avec 7 ans de mariage qui parlait aussi de la sexualité de "papa et maman"), Balasko se tourne vers TF1 qui lui explique assez "violemment" que le sujet est bien trop polémique (image dégradante de la femme) et trop éloigné du véritable "style Balasko". C’est finalement la maison d’édition Fayard qui acceptera de publier "Cliente" en janvier 2004.





On ne peut donc s’empêcher de penser que L’ex femme de ma vie s’est finalement "imposé" à Josiane Balasko face au peu de courage (et beaucoup d’hypocrisie) des argentiers du cinéma et de la télévision française. Mais ce n’est pas là la seule mauvaise nouvelle pour Balasko. Financé en partie par la Warner (à travers 2003 productions), L’ex femme de ma vie a subi la même mésaventure qu’ Un long dimanche de fiançailles : pas d’agrément par le CNC, pas d’aides financières. Une situation qui met d’ores et déjà en danger la boîte de production de Balasko, Josy Films (budget du film : 8 millions d’euros ) et condamne L’ex femme de ma vie à un succès quasi obligatoire.
 
jean-françois
 
 
 
 

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