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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pan-Européenne
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Production : Animakids Prod., France 2 Cinéma, Cinégroupe, Filmax Animation
Distribution : Pan-Européenne
Réalisation : Daniel Robichaud
Scénario : Claude Scasso, inspiré de l’œuvre de Carlo Collodi
Montage : Claudette Duff
Décors : Okidoki Studio
Musique : James Gelfand
Directeur artistique : Nicolas Lebessis & François Emmanuel Porché
Durée : 80 mn
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Sonja Ball : Pinocchio
Malcolm McDowell : Scamboli
Whoopi Goldberg : Cyberina
Howard Ryshpan : Gepetto
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Pinocchio le Robot
France / 2004
09.02.05
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Pour entreprendre des projets d’animation susceptibles de concurrencer les plus gros producteurs internationaux (Etats-Unis, Extrême Orient), la résistance s’organise à l’échelle européenne mais aussi francophone. La production de Pinocchio le Robot se sera ainsi répartie dans trois pays, les français de Animakids pour l’étude et la conception, les Canadiens de CinéGroupe (pays ayant déjà largement contribué aux Triplettes de Belleville coproduit par Production Champion) et les espagnols de Filmax Animation pour les divers travaux de création exécutive. A noter que ces derniers planchent actuellement sur un autre projet animé prometteur avec Animakids et titré Nocturna (sortie envisagée en 2007)
Pour un budget serré, le développement du film se déroulera sur 10 mois et mettra à dure épreuve le savoir faire de 150 collaborateurs.
Natif de Montréal, Daniel Robichaud fit ses études artistiques au Québec. Il développa son talent à la Canadian Broadcasting Corporation durant 9 ans. Ses capacités éveillèrent très vite la convoitise de ses voisins américains qui firent appel à ses services d’infographiste pour la réalisation de plusieurs spots de pub. Définitivement révélé, Hollywood lui ouvre les portes par le biais du studio d’effets spéciaux de James Cameron Digital Domain. Il collabore avec le cinéaste sur plusieurs de ses entreprises dont l’inévitable Titanic. Pinocchio Le Robot est son premier long métrage à ce jour. L’artiste a dans un premier temps réalisé un court, Tightrope, couronné par le prix Pixel-Ina à Imagina et figure désormais comme une sommité de l’art numérique grâce à son travail de recherche.
Sortie en période de vacances de neige, Pinocchio devra faire face à une déferlante de dessins animés et à diverses sorties opportunistes ciblées clairement bas âge (Iznogood ou la Marche de l’empereur de Disney). Ses atouts : La renommée du conte qu’affectionnent les parents, mais qui devra contrebalancer l’immense popularité dont bénéficie Bob l’éponge multi diffusé sur les petits écrans. Sa facture en image de synthèse, esthétique définitivement imposée dans les critères de choix du public par les hits de Dreamworks et Pixar. Si ce n’est pas en 3D, c’est bas de gamme. A noter que la salle d’en face est déjà squattée par le vétéran Pollux qui a aussi subit une cure de jouvence numérique…
PETSSSsss-
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