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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Touchstone, Hyde Park Entertainment Distribution : GBVI Réalisation : Adam Shakman
Scénario : Jason Filardi
Montage : Jerry Greenberg Photo : Julio Macat
Musique : Lalo Schifrin
Durée : 106 mn
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Steve Martin : Peter Sanderson
Queen Latifah : Charlene Morton
Eugene Levy : Howue Rottman
Jean Smart : Kate
Joan Plowright : Mrs. Arness
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Bringing Down the House (Bronx à Bel Air)
USA / 2003
06.08.03
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C'est l'année Latifah. Reine comme son prénom. Après sa prestation dans Chicago et une nomination à l'Oscar du meilleur second-rôle, la voici productrice exécutive et rôle féminin principal de Bringing Down the House, retraduit Bronx à Bel-Air pour les français. La comédie n'a coûté que 35 millions de $. Au Box Office, elle cartonne au delà des 130 millions de $ de recettes. Bankable la pionnière du rap.
Queen Latifah c'est une entreprise à elle toute seule : label musical, émissions TV, disques, production de films, auteur d'un livre... On l'a vue au cinéma chez Spike Lee, aux côtés de Denzel Washington ou encore dans le hit black Brown Sugar. A l'opposé, son partenaire, Steve Martin.
A l'origine, le rôle était écrit pour un homme plus jeune. Finalement le Prince de la comédie, présentateur des Oscars, auteur, dramaturgen et animateur du fameux Saturday Night Live embarque dans cette aventure. Il a commencé en 79, sous la direction de Carl Reiner (Un vrai schnock) avant d'aligner les comédies déjantées de Reiner, Landis, Hughes, Oz... On retiendra son personnage de dentiste SM dans La Petite boutique des horreurs, de cadre coincé par les transports américains dans Un ticket pour deux, ou d'escroc à la petite semaine face à Michael Caine dans Le plus escroc des deux. Mais surtout il saura varier son jeu avec des nuances plus romantiques, dramatiques ou même des personnages de papas dépassés : Roxane, Grand Canyon, Parenthood, Los Angeles Story. Après un grand creux de vague, alternant comédies populaires et films d'auteur pour festivals, cette comédie lui permet de maintenir sa cote de popularité auprès des américains.
D'autant que le studio a déjà mis une suite sur les rails. Le film revient pourtant de loin : MGM l'avait développé sous le titre de JailBabes.com qui n'était autre ... qu'un site porno. Quand le studio au lion abandonne le projet, Disney le reprend et le personnalise pour un duo Martin/Latifah. Pas certain que tout cela soit suffisant pour conquérir les cinémas étrangers comme les écrans français. Les comédies US ne font pas recette ces derniers temps dans l'hexagone.
vincy
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