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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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C. Fechner
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Production : Roissy films, Films Christian Fechner, France 2 Cinéma, Fechner productions, Canal + Distribution : Warner Bros Pictures France Réalisation : Vincent de Brus Scénario : Eric Besnard, Jacques Besnard, Arnaud Lemort Montage : Sylvie Gadmer Photo : Laurent Machuel Décors : Franck Benezech Son : Jacques Pibarot, Emmanuel Augeard, Dominique Gaborieau Musique : Germinal Tenas Durée : 110 mn
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Christian Clavier : Jacques Alain Marty
Jacques Villeret : André Morin
Agnès Soral : Nadine Marty
Annie Grégorio : Andrée
François Levantal : Pierre Verneuil
Alexandra Lamy : Elisabeth Fréoli
François Morel : Lebrochet
Judith Magre : Mme Marty
Daniel Russo : Guillaume marty
Pierre Vernier : le doyen du consel
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L'antidote
France / 2005
30.03.05
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C'est la première fois que Christian Clavier et Jacques Villeret sont réunis. Ca sent le coup marketing, c'en est un. Christian Fechner eut, autrefois, du goût : Les enfants du Marais, Elisa, La fille sur le pont, Les amants du Pont-Neuf, Camille Claudel, Calmos... Mais, hélas, il est surtout le roi de la pantalonnade. Excusez-moi d'avance pour cette compilations d'horreurs : Les Charlots font l'Espagne, Les bidasses s'en vont en guerre, Un amour de sorcière, La tour Montparnasse infernale, L'incruste. Et puis entre les deux des comédies populaires, navrantes ou bonnes pour les rediffusions télé, avec De Funès, Pierre Richard, Gad Elmaleh, Michel Blanc, Jean Paul Belmondo.
Villeret lui doit La Soupe aux choux, et Clavier, Papy fait de la résistance.
Le Césarisé pour Le Dîner de cons, oublié des derniers César pour un utime hommage doit être mort de honte dans sa tombe. Après ses passages populaires dans le drame (chez Becker, dans Vipère au poing et Malabar Princess), il fut le Calife d'Iznogoud. Une prestation raté dans un film affligeant qui d'ailleurs s'effondra au Box office. L'Antidote ne sera pas sa voie vers la rédemption. Il faudra attendre Les Parrains, Les âmes grises ou Les temps de Porte-Plum pour une résurrection critique.
Christian Clavier, même âge à peu près, après une très mauvaise passe (Albert est méchant, Lovely Rita, The Visitors) et Napoléon pour la télé, a repris des couleurs l'an dernier grâce à son Enquête Corse et son cinquième duo avec Jean Réno. En attendant Les Bronzés, amis pour la vie (début 2006), il a retrouvé le réalisateur de L'Antidote pour L'entente cordiale. Jean-Marie Poiré étant carbonisé par ses récents échecs, il a trouvé un nouveau faiseur en la personne de Vincent De Brus, 45 ans, à qui l'on doit l'oublié Ballade de Titus<:i>, avec Courtemanche. L'entente cordiale devrait bénéficier d'un gros budget pub avec la présence de Clavier, Levantal et Morel d'un côté (déjà dans L'Antidote) et Auteuil, Laroque et Saunders de l'autre (croisement de Veber et AbFab).
Rien de mémorable dans tout cela. Pourtant le public pourrait aimer. Les critiques, en tout cas, ont détesté. A trop forcer la recette, la sauve est parfois indigeste. On peut se tromper : mais rien que l'Affiche (digne d'une couverture de Paris Match avec Sarkozy et Hollande) et le logo nous semblent ringards. Comme si le cinéma n'avait pas évolué en 30 ans, depuis La Zizanie ou L'Aile ou la Cuisse. Des productions Fechner. vincy
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