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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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20th Century Fox
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Production : Blue Sky Studios, Fox Animation Studios Distribution : Twentieth Century Fox Réalisation : Chris Wedge, Carlos Saldanha Scénario : David Lindsay-Abaire, Lowell Ganz, Balaloo Mandel Montage : John Carnochan Décors : William Joyce Son : Sean Garnhart Musique : John Powell Directeur artistique : Steve Martino Durée : 90 mn
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Robots
USA / 2005
06.04.05
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Robots projette la simulation fantaisiste d’un univers peuplé de robots. Ce thème ancien repris par de nombreux films de science-fiction (Metropolis, Astro Boy, récemment Pinocchio le robot) a été ici traité différemment : Bill Joyce et Chris Wegde, les auteurs, ont en effet cherché à créer un monde de « fantaisie, haut en couleur, peuplé de personnages mécaniques (…) un univers purement artificiel, créé pour la circonstance ».
Et voilà un moment que ces trublions de la scène 3D planchent ; le projet pensé, commencé, il a d’abord été mis en veille au profit de la production d’un autre long métrage de Wedge : Ice Age (L’Age de Glace). Le succès du film acquis, l’aventure de Robots reprend là où elle sommeillait.
Wedge et Joyce sillonnent, fouinent et « croquent » alors dans les usines, les quincailleries, les décharges industrielles… et même dans leurs propres cuisines ! Le mystère des hachoirs et autres lave-vaisselle ne leur échappe plus ! Le script, la modélisation des personnages et des décors, le travail de composition musicale sont lancés !
Pour leurs auteurs, Robots traduit le rêve des parents et l’espoir des enfants dans une comédie où la qualité visuelle doit être époustouflante.
Pari tenu !
« Cette qualité visuelle résulte pour une bonne part de la technologie propriétaire des studios Blue Sky, à commencer par le logiciel de rendu CGI Studio, le plus rapide et le plus avancé de son type, qui permet de manipuler les environnements animés exactement comme sur un plateau de cinéma éclairé par de vrais projecteurs, confie Chris Meledandri, le producteur.On obtient ainsi des objets matériels et les mêmes effets et réactions que dans le monde « réel ». »
L’équipe d’animation s’est livrée à un véritable travail d’acteur ; les animateurs ont en effet passé plusieurs mois à tester les expressions et mouvements des robots. Pour Rodney, ils vont même jusqu’à visionner d’anciens films de James Stewart pour étudier la démarche à grandes enjambées de ce comédien.
De son côté, l’équipe « matériaux » de Blue Sky eut également une part importante dans l’invention du look des robots. Par exemple, pour choisir les signes d’usure les plus appropriés, l’équipe réunit une documentation photo impressionnante et étudie le vieillissement des machines et des métaux. Le logiciel de rendu Blue Sky aida considérablement l’ensemble de l’équipe à donner un aspect réaliste aux personnages.
« J’ai voulu que les textures visuelles et sonores de Robots soient assez riches pour que vous puissiez croire que Robots Ville existe vraiment, que nous sommes allés y tourner ce film…et que ses personnages vous accueilleront le soir de la première… » s’esclaffe Chris Wedge.
Et c’est ça qui fait de ce film qu’on parlera de lui : la qualité des rendus, des textures et des animations. Ce travail technique est d’un tel niveau de maîtrise que oui, Monsieur Wedge, nous avons presque cru qu’un tel univers pouvait exister. bénédicte
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