Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Mars  

Production : StudioCanal, New Light, France 3 Cinema
Distribution : Mars distribution
Réalisation : Diane Kurys
Scénario : Diane Kurys, Daniel Saint-Hamont
Montage : Yann Malcor
Photo : José António Loureiro
Musique : Pancho Abaldonato, Jeff Bourassin, Boris Theullier
Directeur artistique : Tony Egry
Durée : 100 mn
 

Lambert Wilson : Raphaël
Michèle Laroque : Elisabeth
Jean-Hugues Anglade : Alberto
Pierre Palmade : Jacques
Antoine Duléry : Charlie
Zoé Félix : Fred
Florence Thomassin : Jenny
Isabella Ferrari : Gabriella
Axelle Abbadie : Florence
 

 
 
L'Anniversaire


France / 2005

21.09.05
 

Diane Kurys écrit et réalise son premier film en 1977. Diabolo menthe évoque son adolescence de fille d’immigrés russes à travers la représentation, à la fois socialement moderne et formellement classique, d’une famille bourgeoise, dans une atmosphère doucereuse et nostalgique persistante. Ce premier long-métrage lui vaut d’emblée la reconnaissance du public et de ses pairs qui lui décernent le prix Louis Delluc. Deux ans plus tard, dans ce même registre semi-autobiographique, avec Cocktail Molotov, elle s’attaque à la mythologie de mai 68 et des âmes enthousiastes que drainait cette époque micro-révolutionnaire. Dans les années 90, après La Baule-les-Pins (1990), ou les va-et-vient excédés et légers d’une famille en villégiature estivale, Kurys évolue vers une veine plus romanesque et désormais tournée ouvertement vers les relations amoureuses, avec Après l’amour (1992), Les enfants du siècle (1999) ou, plus récemment, Je reste (2003), avec Sophie Marceau et Charles Berling. L’Anniversaire est, pour la réalisatrice, l’occasion d’un retour à une évocation plus apaisée de son histoire personnelle.





Diane Kurys s’explique sur la naissance du projet : « Souvent les films racontent une histoire d'amour ou une histoire de famille, mais rarement on aborde l'amitié comme sujet principal. Avec L’Anniversaire j'ai choisi de parler des amis du passé... C'est arrivé à tout le monde de se retrouver dans une soirée et de revoir d'anciens amis, des gens qu'on n’a pas vus depuis des années... Une fois la gêne des retrouvailles terminée, on évoque les souvenirs, on s'attendrit, on rit, on retrouve la vieille complicité... et on se dit : «quel dommage que je n'ai pas une caméra !» Eh bien, j'ai pris une caméra !... ».

Sur un ton enjoué, le film renvoie constamment à la jeunesse passée d’une bande de quadragénaires qui ne semble pas encore avoir réglé ses compte avec l’aventure générationnelle qui les a jadis liés. A travers l’évocation du combat de gauche, des années Mitterrand et des radios libres, Kurys cède à la tentation de revenir sur ses vingt ans : « Dans Nous nous sommes tant aimés, Nino Manfredi disait : «On a voulu changer le monde et c'est lui qui nous a changé»... Cette phrase reste pour beaucoup d'entre nous une réflexion majeure de l'existence. J'ai voulu faire un film dans lequel j'évoquerais la jeunesse, les illusions, les idéaux... ».

Le film réunit une pléthore de comédiens avec lesquels la réalisatrice n’avait jamais tournés auparavant. Aux cotés du charismatique personnage de Lambert Wilson, se reforme notamment le duo théâtral Michel Laroque - Pierre Palmade. D’habituels premiers rôles, tels Jean-Hugues Anglade ou Zoé Felix sont ajoutés à quelques inénarrables second couteaux du cinéma français, comme Antoine Duléry ou Florence Thomassin. « Il y a trois moments essentiels dans la fabrication d'un film. Quand on trouve son sujet, quand on distribue les personnages. Et quand le film sort. Pendant l'écriture on imaginait telle actrice, telle autre et sitôt le scénario terminé, le casting s'est imposé. »
 
axel
 
 
 
 

haut