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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Mars
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Production : StudioCanal, New Light, France 3 Cinema Distribution : Mars distribution Réalisation : Diane Kurys Scénario : Diane Kurys, Daniel Saint-Hamont Montage : Yann Malcor Photo : José António Loureiro Musique : Pancho Abaldonato, Jeff Bourassin, Boris Theullier Directeur artistique : Tony Egry Durée : 100 mn
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Lambert Wilson : Raphaël
Michèle Laroque : Elisabeth
Jean-Hugues Anglade : Alberto
Pierre Palmade : Jacques
Antoine Duléry : Charlie
Zoé Félix : Fred
Florence Thomassin : Jenny
Isabella Ferrari : Gabriella
Axelle Abbadie : Florence
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L'Anniversaire
France / 2005
21.09.05
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Diane Kurys écrit et réalise son premier film en 1977. Diabolo menthe évoque son adolescence de fille d’immigrés russes à travers la représentation, à la fois socialement moderne et formellement classique, d’une famille bourgeoise, dans une atmosphère doucereuse et nostalgique persistante. Ce premier long-métrage lui vaut d’emblée la reconnaissance du public et de ses pairs qui lui décernent le prix Louis Delluc. Deux ans plus tard, dans ce même registre semi-autobiographique, avec Cocktail Molotov, elle s’attaque à la mythologie de mai 68 et des âmes enthousiastes que drainait cette époque micro-révolutionnaire. Dans les années 90, après La Baule-les-Pins (1990), ou les va-et-vient excédés et légers d’une famille en villégiature estivale, Kurys évolue vers une veine plus romanesque et désormais tournée ouvertement vers les relations amoureuses, avec Après l’amour (1992), Les enfants du siècle (1999) ou, plus récemment, Je reste (2003), avec Sophie Marceau et Charles Berling. L’Anniversaire est, pour la réalisatrice, l’occasion d’un retour à une évocation plus apaisée de son histoire personnelle.
Diane Kurys s’explique sur la naissance du projet : « Souvent les films racontent une histoire d'amour ou une histoire de famille, mais rarement on aborde l'amitié comme sujet principal. Avec L’Anniversaire j'ai choisi de parler des amis du passé... C'est arrivé à tout le monde de se retrouver dans une soirée et de revoir d'anciens amis, des gens qu'on n’a pas vus depuis des années... Une fois la gêne des retrouvailles terminée, on évoque les souvenirs, on s'attendrit, on rit, on retrouve la vieille complicité... et on se dit : «quel dommage que je n'ai pas une caméra !» Eh bien, j'ai pris une caméra !... ».
Sur un ton enjoué, le film renvoie constamment à la jeunesse passée d’une bande de quadragénaires qui ne semble pas encore avoir réglé ses compte avec l’aventure générationnelle qui les a jadis liés. A travers l’évocation du combat de gauche, des années Mitterrand et des radios libres, Kurys cède à la tentation de revenir sur ses vingt ans : « Dans Nous nous sommes tant aimés, Nino Manfredi disait : «On a voulu changer le monde et c'est lui qui nous a changé»... Cette phrase reste pour beaucoup d'entre nous une réflexion majeure de l'existence. J'ai voulu faire un film dans lequel j'évoquerais la jeunesse, les illusions, les idéaux... ».
Le film réunit une pléthore de comédiens avec lesquels la réalisatrice n’avait jamais tournés auparavant. Aux cotés du charismatique personnage de Lambert Wilson, se reforme notamment le duo théâtral Michel Laroque - Pierre Palmade. D’habituels premiers rôles, tels Jean-Hugues Anglade ou Zoé Felix sont ajoutés à quelques inénarrables second couteaux du cinéma français, comme Antoine Duléry ou Florence Thomassin. « Il y a trois moments essentiels dans la fabrication d'un film. Quand on trouve son sujet, quand on distribue les personnages. Et quand le film sort. Pendant l'écriture on imaginait telle actrice, telle autre et sitôt le scénario terminé, le casting s'est imposé. » axel
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