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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) 20th Century Fox
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Production : Cathy Konrad Distribution : Twentieth Century Fox Réalisation : James Mangold Scénario : James Mangold, Gill Denis Montage : Michael McCusker Photo : Phedon Papamichael Décors : David J. Bomba Son : Peter F. Kurland Musique : T Bone Burnett Directeur artistique : Rob Simons Durée : 137 mn
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Walk The Line
USA / 2005
15.02.2006
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James Mangold est un réalisateur, pour le moins, éclectique. Après des débuts à 21 ans chez Disney, il réalise six long-métrages fort différents les uns des autres. Parmi ceux-là : Copland, avec Stallone, De Niro et Keitel, en 1997 ou le médiocre Identity, en 2003, avec John Cusack, Ray Liotta, Amanda Peet.
C'est Mangold lui même qui décida, Michael Kors Outlet dès le milieu des années 90, d'adapter la vie du fameux chanteur de country rock. Le film ne serait tourné que quinze ans plus tard. Cathy Konrad, la productrice, et Mangold passèrent de longues heures avec Johnny Cash et sa femme, June Carter, à écouter leurs récits des premiers jours du rock & roll, de leur vie tumultueuse... Elle raconte : " Plus nous apprenions à Connaître Johnny, plus James lui posait des questions provocantes que nombre de personnes n'aurait jamais osé lui poser. John lui faisait pleinement confiance et répondait à tout. Il savait que James ne le trahirait pas. ". En plus de leurs rencontres, les auteurs (Mangold et son co-scénariste, Gill Denis) purent s'appuyer sur les deux autobiographies : "Man in Black" et "Johnny Cash, l'autobiographie".
Etonnement, le casting ne fut pas un casse-tête. La productrice fut d'emblée frappée par la ressemblance de Joaquin Phoenix avec Cash. Mangold confie qu'elle allait au-delà du physique : " Il donne la même impressoin d'être en quête de quelque chose. Et il a la même honeteté, la même droiture. " Quant au choix de Reese Witherspoon, le réalisateur explique qu'il fut son premier : " Je la connaissait et j'ai toujours été impressionné par son énergie : June avait la même. " Leur interprétation impeccable (également vocale, puisqu'ils interprètent eux-même les chansons) valurent au film, mais surtout aux comédiens, une flopée de nominations et de prix (principalement en Amérique), dont le Golden Globe du meilleur premier rôle féminin pour Reese Witherspoon.
Axel
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