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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pan Europeenne
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Production : Patrick Godeau Distribution : Pan Européenne Editions Réalisation : Claude Chabrol Scénario : Odile Barski, Claude Chabrol Montage : Monique Fardoulis Photo : Moune Jamet Décors : Françoise Benoit-Fresco Son : Pierre Lenoir Musique : Matthieu Chabrol Durée : 110 mn
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Isabelle Huppert : Jeanne Charmant-Killman
François Berléand : Humeau
Patrick Bruel : Erika
Marilyne Canto : Erika
Robin Renucci : Philippe
Thomas Chabrol : Félix
Jean-François Balmer : Boldi
Pierre Vernier : Président Martino
Jacques Boudet : Descarts
Philippe Duclos : Holéo
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L'ivresse du pouvoir
France / 2006
22.02.06
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L’ivresse du pouvoir s’ouvre sur un avertissement « Toute ressemblance avec des personnages connus serait, comme on dit, fortuite », mais la ressemblance est évidemment évidente. On retrouve ici Roland Dumas (alias Roger Dumas, ou l'inverse!) et ses dépenses extravagantes pour la Deviers-Joncour, le juge Eva Joly et l’affaire Elf (ici Fmg, sur le principe de la lettre voisine dans l'alphabet, contrairement à HAL, le robot de 2001 qui était IBM). Chabrol qui dit avoir essayé d’éviter le piège de l’identification immédiate serait donc innocemment tombé dans ce piège…
Michael Kors Handbags Outlet La vraisemblance des événements est en tout cas réussie, grâce au travail « d’historien» effectué par le réalisateur : «J’ai consulté les coupures de presse et les ouvrages publiés à l’époque de l’affaire. Mais comme je me suis retrouvé plusieurs fois face à des articles présentant des versions contradictoires, je prenais ce qui m’arrangeait le plus pour les besoins du scénario. C’est ce qui correspond, à mon sens, au travail de tout bon historien – et c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a jamais de certitude en histoire».
Ce film a été l’occasion pour Chabrol de travailler pour la septième fois avec Isabelle Huppert, choisie pour «la fragilité forte» et le côté «petite femme qui se bagarre» de sa personne. Quant à Berléand, il semble avoir été élu parce que Chabrol s’est rendu compte «qu’il avait travaillé avec tout le monde, sauf avec [lui] !».
La réalisation de L’ivresse du pouvoir, au tournage en décors naturel, s'est appuyée sur plusieurs repérages au Palais de justice mais nécessita aussi le visionnage par Chabrol de Délits Flagrants (1994) de Raymond Depardon, et a été validée par la doyenne des juges d’instruction.
Le film a été le seul français à être présent dans la compétition officielle du Festival de Berlin en 2006. asha
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