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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Diaphana
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Production : El Deseo, Mediapro, TVE, Miss Wasabi films Distribution : Diaphana Réalisation : Isabel Coixet Scénario : Isabel Coixet Montage : Irene Blecua Photo : Jean-Claude Larrieu Format : 1.85, Dolby SRD Son : Aitor Berenguer Musique : Paolo Conte, David Byrne, Tom Waits... Directeur artistique : Pierre-François Limbosch Durée : 112 mn
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Sarah Polley : Hanna
Tim Robbins : Josef
Javier Camara : Simon
Steven Mackintosh : Dr Sulitzer
Julie Christie : Inge
Sverre Anker Ousdal : Dimitri
Eddie Marsan : Victor
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The Secret Life of Words (La Vida secreta de las palabras)
Espagne / 2005
19.04.06
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"Il y a 11 ans, je suis allée sur une plate-forme au Chili et depuis, chaque jour, j'ai essayé de trouver une histoire à raconter." C'est fait. Isabel Coixtet est en passe de devenir "le" réalisateur catalan le plus réputé d'Espagne. 46 ans, révélée par l'excellent mais néanmoins inaperçu Ma vie sans moi (avec déjà Sarah Polley) en 2003, il s'agit de son quatrième long métrage (Des choses que je ne t'ai jamais dîtes, L'heure des nuages dans la seconde moitié des années 90). Avec ce film, The secret life of words, elle obtient son second Goya de meilleur scénariste mais son premier Goya de meilleur réalisateur. Et un Goya du meilleur film de l'année. C'est le producteur, un certain Pedro Almodovar, qui doit être fier.
Coixtet a plus d'une corde à son arc. Sa société de production Miss Wasabi Films réalise documentaires, clips musicaux, ... Elle touche aussi à la mise en scène de théâtre. Et, à l'origine, elle a été directrice d'une agence de publicité. Ma vie sans moi avait été présenté à Berlin, The secret life of words avait fait sa première à Venise. Prochaine étape à Cannes, forcément. Elle fait partie du collectif de Paris je t'aime, qui fera l'ouverture d'Un Certain Regard. En charge du 12ème arrondissement (Cinémathèque, Bastille, Gare de Lyon, Zoo de Vincennes), elle a réalisé un segment où l'on retrouve les espagnols Leonor Watling et Javier Camara, l'italien Sergio Castellito, la cubaine Emilie Ohana...
Dans The secret Life of words, tourné entre Belfast, Bilbao et Madrid, elle réunit un assemblage tout aussi cosmopolite. Sarah Polley, canadienne révélée par Atom Egoyan (Exotica, De beaux lendemains), récemment vue chez Wenders (Don't Come Knocking), fut la muse du projet. La cinéaste avoue : "J'ai écrit ce rôle pour Sarah parce qu'après avoir travaillé avec elle pour Ma vie sans moi, je connaissais son extraordinaire capacité à se métamorphoser. Elle a cette qualité qui lui permet d'être maussade et tendre à la fois, douce et forte, peu aimable et charmante". Autour d'elle : Tim Robbins, Oscar du meilleur second rôle masculin pour Mystic River, croisé dans La guerre des mondes et Zathura ; Javier Camara, connu des cinéphiles pour son interprétation d'un infirmier violeur dans le film d'Almodovar, Parle avec elle; Julie Christie, enfin, légendaire dans Le docteur Jivago (Lean), culte dans Fahrenheit 451 (Truffaut), magnifique dans Le messager (Losey), sans oublier Schlesinger, Altman, Beatty, Ivory, Lumet, Branagh) et un Harry Potter. Elle est le symbole du film, le lien entre les histoires. Le film est dédié à l'IRCT, organisation qui soutient la réhabilitation des victimes de la torture. vincy
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