|
Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
|
|
|
|
Production : Alicéleo, France 2 Cinéma, France 3 Cinéma, Pathé Distribution Distribution : Pathé Distribution Réalisation : Fabien Onteniente Scénario : Fabien Onteniente, Franck Dubosc, Philipp Guillard, Emmanuel Booz, d’après une idée originale de Dubosc et Onteniente Montage : Vincent Tabaillon, Nicole Saunier Photo : Jérôme Robert Décors : Jean-Marc Kerdelhue Son : Paul Laine, Philippe Hessler, François Groult Musique : Frédéric Botton Durée : 95 mn
|
|
Claude Brasseur : Jacky Pic
Franck Dubosc : Patrick Chirac
Gérard Lanvin : Michel Saint-Josse
Antoine Dulery : Paul Gatineau
Mathilde Seigner : Sophie Gatineau
Mylène Demongeot : Laurette Pic
|
|
|
|
|
|
Camping
France / 2006
26.04.06
|
|
|
|
|
|
Une vieille envie qui dormait depuis bien longtemps dans les tiroirs de Franck Dubosc. A l’arrivée, un film dédié à Jacques Villeret. L’acteur devait y incarner le campeur dit Jacky Pic (incarné par Claude Brasseur) et inspira (y compris de façon apostume) toute la conception de ce personnage clé.
On savait déjà Franck Dubosc (qui, rappelons-le, était en 2005 à l’affiche d’Iznogoud) fervent vétéran en matière de camping, fort de son célèbre sketch de One man Show. Jusqu’à l’âge de 36 ans, le comédien-humoriste a passé la quasi-totalité de ses grandes vacances en camping dans le Périgord... De quoi en connaître toutes les partitions, vouloir en faire un film et forcer le destin dès sa rencontre avec Fabien Onteniente. Banco pour Dubosc! Mais avouons rien de bien novateur, au final, pour l’un comme l’autre. Client de ces tribulations en microcosmes insolites naturellement propices à drôleries initiatiques, a fortiori nourri de L’hôtel de la plage ou encore des Bronzés, le réalisateur de Jet set 1 et 2 et 3 zéros se sera tout de go lancé dans cette nouvelle aventure, tournée sous les pins de Biscarosse, incontournable berceau du Bordelais où foisonne la vie de camping en période estivale. Que d’habitudes! Notons toutefois LA toute première de Dubosc au chapitre de l’écriture scénaristique à destination du grand écran. Il fut diligemment appelé à co-écrire le film, aux côtés de Fabien Onteniente, Philippe Guillard et Emmanuel Booz (le trio même auteur de 3 zéro). L’expérience distance ainsi de loin ses précédentes performances. "J'amenais une certaine vérité du camping, Manu apportait la sagesse, Philippe une espèce d'efficacité, et Fabien était le maître d'oeuvre de l'ensemble et ne laissait rien passer! Ensuite, je suis parti en tournée et ils ont pris le bébé en main. J'avais un peu peur parce que c'est un sujet que j'ai voulu depuis tellement longtemps et je laissais trois copains bosser sans moi... Mais c'était une joie énorme de rentrer, de rire et de découvrir des choses qui étaient dans le scénario. On a essayé d'aller au maximum de la vérité", nous raconte le comédien. Un travail en amont qui ne manquera pas de l’aider sur le plateau, une fois confronté à ces monuments du jeu que sont Lanvin, Brasseur et Seigner. Son implication fut par ailleurs des plus appréciées d’Onteniente en terme de précisions et bonnes trouvailles sur les dialogues. Et oui! Le camping, c’est une vraie religion pour nombre de français! "Une façon d'être, de vivre et de penser qui n'est pas forcément ringarde et qui fonctionne sur de la sentimentalité" nous explique Gérard Lanvin (ancien adepte lui aussi?). Après 3 zéros ce dernier collabore ici pour la deuxième fois avec Onteniente. Verdict : "C'est un directeur de plateau sachant motiver ses troupes, et à l'écriture il sait se remettre en question, tout est possible, la discussion et le choix."
Quoi qu’il en soit, rien de tel que la France au repos par les temps qui courent… De surcroît avec un film choral empreint de choses simples et solidarité populaire. Un film choral de plus ces derniers temps dirons-nous pour chacun des interprètes. Peut-être ne faudrait-il pas en abuser… Mais puisque la recette fonctionne presque à tous les coups, puisque le concept a déjà fait ses preuves sur les planches avec un Dubosc sans petit maillot moulant et marcel, pourquoi pas? Reste ensuite l’imagination, l’eurythmie et l’originalité de style… Mais ça, c’est une autre affaire de vacances en images.
Sabrina
|
|
|