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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Noodles Production
Distribution : Zélig Films
Réalisation : Laurent Boulanger
Scénario : Laurent Boulanger, d'après le roman de Jean Echenoz
Montage : Albane Penaranda
Photo : Olivier Chambon
Décors : Véronique Barnéoud
Son : Dana Farzanehpour, Emmanuel Angrand, François Groult
Musique : Foreign Office
Costumes : Monique Proville
Maquillage : Véronique Clochepin
Durée : 98 mn
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Natalia Dontcheva : Victoire
Denis Podalydès : Louis-Philippe
Hippolyte Girardot : Félix
Laszlo Szabo : Poussin
Bernard Blancan : Castel
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Un an
France / 2006
28.06.06
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Un an est l’adaptation d’un roman éponyme de Jean Echenoz. Le réalisateur Laurent Boulanger réalise ici son premier long métrage.
"Dès ma première lecture de "Un an", j’étais définitivement hanté par le mystère particulier qui y plane, par cette sorte d’étrangeté ordinaire, par cette atmosphère de bars vidés, d’appartements vacants, de plages désertes – métaphore efficace de l’apparente amnésie du personnage, du vide étrange qui me semblait régner dans sa tête. (…) Décider d’un film qui pourrait naître de ce roman, c’était alors une façon de mener lenquête, en prolongeant la rencontre avec le personnage, en choisissant de relier certains fils de l’itinéraire de cette Victoire si étrangement convaincue d’être responsable de la mort de Félix. (…) J’ai toujours eu l’impression qu’adapter ce roman c’était d’abord ça, approcher, observer et suivre à mon tour ce personnage que quelqu’un a regardé avant moi. C’est vraiment de là, d’elle qu’est né pour moi tout le désir de ce film. Un film entièrement tourné vers elle, resserré sur elle – de ce point de vue d’ailleurs exactement comme l’était le roman."
A propos des réactions de l’écrivain, Jean Echenoz
En visionnant le film, l’auteur a eu l’impression d’avoir parcouru en images certains des lieux, des décors qu’il avait déjà pu traverser en écrivant le roman. Alors même que les chemins et les étapes empruntés par le personnage diffèrent, dans le film, de ceux du roman. L’écrivain définit la chose en ces termes: plus ça s’écarte, plus ça se rapproche. "Il y avait en effet des choses qui curieusement collaient assez justement. Alors que je peux dire que rien ne colle, en vrai."
Laurent Boulanger, sur la musique du film
"Plusieurs mois plus tard, je n’arrive pas à voir le film sans sa partition sonore et musicale. Plus qu’une simple trace du film, elle en est à la fois l’écho, une certaine forme de contrepoint qui pourrait se suffire à lui-même."
Parmi le casting, on retrouve de nombreuses figures, plus ou moins connus du grand public: Natalia Dontcheva (Ma place au soleil, Le pressentiment), Hippolyte Girardot (Paris, je t’aime, La moustache), Denis Podalydès (Le mystère de la chambre jaune, Caché), Laszlo Szabo (Le dernier métro, Pierrot le fou) et Bernard Blancan (Indigènes, Comme une image). Amusant alors de constater que la figure de départ était celle d’un casting imaginaire et inimaginable, dixit le réalisateur: "Il y avait Louise Brooks. Il y avait Claudette Colbert aussi, des filles comme ça, ou encore Norman Shearer, Irène Dunne, Ingrid Bermann échappée de La maison du docteur Edwardes. Sans parler de Janet Leigh, dans Psychose."
Le 17 Mars 2006, Un an a été le film est présenté en avant-première au Festival du Cinéma Indépendant américain, de Paris. A date, il ne bénéficie d’aucune distribution à l’étranger. Un film dont la carrière s’annonce petite. Comme celle de son réalisateur?
ninteen
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