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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Pierre Javaux (PJP), Bac Films Distribution : Bac films Réalisation : Marc Esposito Scénario : Marc Esposito Montage : Benoît Alavoine Photo : Pascal Caubère Musique : Béatrice Thiriet Durée : 107 mn
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Le coeur des hommes
France / 2003
02.04.03
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Premier film de Marc Esposito, ancien directeur de Première et fondateur de Studio (à la grande époque), Le coeur des hommes est décrit par son auteur lui-même comme un « film de groupe », le résultat d’une cohésion parfaite de ses interprètes devant, mais aussi derrière la caméra. Véritable film d’acteurs, Le coeur des hommes révèle sur la pellicule une amitié telle qu’elle a été vécue sur le tournage. C’est pourquoi cette ambiance très « famille » transparaît avec sincérité et jovialité, le rôle de chacun ayant été écrit avec soin par le réalisateur pour coller au plus juste avec le caractère des acteurs et leurs permettre de s’amuser en poussant aux extrêmes parfois leurs traits de caractère ou ceux qu’on leur prête.
Clin d’oeil évident et respectueux à Sautet, Marc Esposito avoue sa fascination pour les grands « films de copains » des années 70, notamment Vincent, Paul, François et les autres, Les choses de la vie, ou encore dans le même registre Yves Robert et Un éléphant ça trompe énormément. On discerne aussi dans Le coeur des hommes un hommage lumineux aux comédies d’Alberto Sorti et d’autres grands auteurs de la comédie italienne.
Le casting est composé de Gérard Darmon, récemment nominé aux César pour son hilarante composition d'architecte égyptien dans Astérix 2, Bernard Campan, lui-même nominé pour son premier rôle dramatique dans Se souvenir des belles choses, Jean-Pierre Darroussin, chouchou du public (Marie-Jo et ses deux amours, Ah!si j'étais riche!) et le chanteur Marc Lavoine, dont ce n'est pas la première apparition au cinéma (L'enfer, Cantique de la racaille).
Tout comme 15 août, sorti lui-même au printemps (il y a deux ans), ce film devrait séduire la même cible : un beau potentiel puisque le film de Patrick Alessandrin avait attiré 1 400 000 spectateurs. Le film d'Esposito devrait être en plus bien soutenu par ses anciens collègues (une couverture de magazine, ça sent le copinage). En attendant Klifa et Parent, deux journalistes maison qui sont aussi passés derrière la caméra. romain / vincy
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