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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Columbia pictures, Warner Bros., Waverly Pictures Distribution : Warner Bros. Réalisation : Nancy Meyers Scénario : Nancy Meyers Montage : Joe Hutshing Photo : Michael Ballhaus Décors : Jon Hutman Musique : Hans Zimmer Durée : 120 mn
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Jack Nicholson : Harry Sanborn
Diane Keaton : Erica Barry
Keanu Reeves : Dr Julian Mercer
Amanda Peet : Marin
Frances McDormand : Zoe Barry
Paul Michael Glaser : Dave
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Something's Gotta Give (Tout peut arriver)
USA / 2003
04.02.04
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Après l'immense succès internationale de Ce que les femmes veulent (avec Mel Gibson et Helen Hunt), Nancy Meyers, scénariste reconnue, a écrit spécifiquement pour Nicholson et Keaton son nouveau film. C'est la quatrième fois que Diane Keaton joue dans un scénario de Myers. Double à l'écran (les deux femmes se ressemblent), Keaton joue ici la vie de Nancy Meyers, 54 ans (comme l'héroïne) et récemment divorcée après 20 ans de mariage (comme l'héroïne).
Le film a permis à Keaton d'emporter son deuxième Golden Globe (26 ans après Annie Hall) et sa quatrième nomination à l'Oscar. C'est la seconde fois qu'elle tourne avec Nicholson, 22 ans après le film de Warren Beatty, Reds. Mais contrairement à Nicholson qui a enchaîné les hits populaires (Anger Management, As good as it gets) et les films d'auteur jouissifs (The Pledge, About Schmidt), Diane Keaton n'a pas connu de hits depuis 1996, année où elle cumula Marvin's room et The First Wives Club. Something's gotta give (Tout peut arriver) aura inversé la tendance, avec un box office de 112 millions de $ depuis sa sortie, soit deux fois plus que Julia Roberts, mieux que Tom Cruise et Russel Crowe... C'est aussi le premier film post-Matrix de Keanu Reeves, qui n'avait pas joué dans une comédie romantique depuis 1990.
Le film - qui doit son titre à une chanson de Fred Astaire - a été tourné il y a un an, avec un épilogue parisien cet été. On imagine la difficulté à faire de la neige artificielle (le final se passe en hiver) en pleine canicule. En pleine grève des intermittents du spectacle, le tournage avait du être partiellement interrompu. Nicholson avait même joué les négociateurs. Entre le Grand Colbert (immobilisé tout un soir), le Plaza Athénée (qui n'a pas vu sur la Tour Eiffel, précisons) et le pont d'Arcole, et les maintes chansons françaises de la B.O.F. (notamment de multiples versions de "La Vie en rose", jusqu'à saturation), le film prolonge la grande histoire d'amour entre Hollywood et Paris, et qui inspira Woody Allen, Stanley Donen, Vincente Minelli, Michael Curtiz, James Ivory, ou encore Baz Luhrman. vincy
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