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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Columbia Pictures, Crystal Sky Pictures, Relativity Media, Marvel Enterprises Distribution : SND Réalisation : Mark Steven Johnson Scénario : Mark Steven Johnson Montage : Richard Francis-Bruce Photo : Russell Boyd, John Wheeler Décors : Suza Maybury Musique : Christopher Young Effets spéciaux : Sony Pictures Imageworks Costumes : Lizzy Gardiner Maquillage : Lesley Vanderwalt Durée : 110 mn
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Nicolas Cage : Johnny Blaze/Ghost Rider
Eva Mendes : Roxanne Simpson
Peter Fonda : Mephistopheles
Wes Bentley : Blackheart
Sam Elliott : Le fossoyeur
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Ghost Rider
USA / 2007
21.02.2007
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Mark Steven Johnson, scénariste et réalisateur de Ghost Rider, confie : « J’ai découvert la bande dessinée lorsque j’avais dix ans, en même temps que celle de « Daredevil ». Ce sont mes deux bandes dessinées préférées. J’ai tout de suite été fasciné par ce motard au crâne de feu. Son image et le fait qu’il soit à la fois maudit et profondément humain m’ont tout de suite marqué. Depuis, j’ai toujours rêvé d’adapter « Ghost Rider », mais les droits d’adaptation n’étaient pas disponibles. C’est pourquoi j’ai commencé par faire Daredevil. »
Le réalisateur continu : « Après les succès de Daredevil et de Spider-man, il est devenu beaucoup plus facile d’avoir le soutien des studios. Tout à coup, ils avaient la preuve que les moyens colossaux nécessaires pour donner vie à ces héros pouvaient être rentables. » Le réalisateur et scénariste se souvient : « Nous sommes partis sur un premier scénario de David S. Goyer qui me plaisait beaucoup mais qui était très sombre, or l’un de mes objectifs était de ne pas satisfaire uniquement les fans purs et durs de la bande dessinée. Je voulais ouvrir l’aventure à tous les publics, leur permettre de découvrir ce héros atypique. »
C’est l’acteur oscarisé Nicolas Cage qui incarne ce cascadeur qui, à chaque fois que la nuit tombe, devient le Rider. Nicolas Cage confie: « J’ai toujours adoré le personnage du Rider. Je porte même un tatouage représentant son crâne enflammé sur le bras. Enfant, j’étais très impressionné par les monstres de l’univers Marvel Comics, en particulier par Hulk et le Rider, car je ne comprenais pas comment des créatures aussi terrifiantes pouvaient aussi faire le bien. J’ai lu pour la première fois les bandes dessinées de « Ghost Rider » à l’âge de sept ans. J’aimais beaucoup la manière dont il était dessiné. Il y a derrière l’image du crâne en feu une certaine idée d’honnêteté. Le Rider ne porte pas de masque : il ne peut cacher sa véritable nature. » L’acteur se souvient : « Avant Ghost Rider, j’ai déjà eu des rendez-vous manqués avec des personnages Marvel. Tous ont échoué, comme si j’étais fait pour attendre celui-là. J’ai failli incarner le Bouffon Vert dans Spider-man, je devais aussi jouer Superman dans une adaptation de Tim Burton, mais les studios ne l’ont pas suivi. Finalement, j’ai eu avec le rôle du Rider la possibilité de développer ma propre vision du personnage, une liberté que je n’aurais sans doute pas eue avec Superman qui est beaucoup plus connu. » Nicolas Cage explique : « Un de mes films préférés est Le Loup-garou De Londres car il associe horreur et comédie. C’est une caractéristique que je souhaitais retrouver dans Ghost Rider. La situation de Johnny Blaze a quelque chose d’absurde. Il aurait été ridicule de la prendre trop au sérieux. C’est pourquoi j’ai proposé qu’au lieu qu’il fume et boive à outrance, il tente de fuir le diable en écoutant du Karen Carpenter et en mangeant des bonbons. »
Le réalisateur continu : « Peter Fonda incarne Méphisto. J’ai d’abord pensé à lui parce que sa prestation dans Easy Rider l’avait déjà associé au monde de la moto. Pour moi, c’était un peu Captain America contre le Rider. D’ailleurs, le chopper que conduit Johnny Blaze est une réplique exacte de celui de Captain America. C’est un clin d’œil, une réplique - « Sympa ta moto, Johnny » - et deux univers qui se rencontrent. »
Mark Steven Johnson commente : « Dès le début du projet, j’avais dans mon bureau l’affiche annonçant la sortie du film pour l’été 2006 ! Il était d’abord question d’une sortie en juillet dernier mais face à la concurrence, le studio nous a laissé le temps. »
Le réalisateur explique : « Nous avons choisi de tourner à Melbourne essentiellement pour des raisons budgétaires. L’histoire a pour cadre une ville du Texas qui n’est jamais nommée. Lors de nos recherches de lieux de tournage, nous nous sommes d’abord rendus à Sydney, mais la ville était trop moderne. Melbourne a plus de cachet. Chaque quartier a sa personnalité. Les rues pavées rappellent le Village de New York tandis que les tramways font penser à San Francisco et la rivière à Chicago. »
Doté d’un budget de 120 millions de dollars, cette superproduction a nécessité quatre mois de tournage et plus d’un an de postproduction pour donner vie à ce personnage enflammé. Une sortie mondiale peut avoir l'effet voulu : ne pas donner prise aux critiques. ninteen
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