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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Les films Alain Sarde
Réalisation : Alain Corneau Scénario : Michel Alexandre, Alain Corneau Montage : Thierry Derocles Photo : Michel Amathieu
Musique : Axelle Red (chanson) Durée : 112 mn
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Le cousin
France / 1998
10.12.98
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En s'adjoignant l'écriture de Michel Alexandre (L.627, Les Voleurs), ex-flic, Corneau a voulu signer un polar réaliste. Un croisement entre le quasi docu de Tavernier et ses premiers thrillers (Série Noire, Le Choix des armes).
Alexandre a ainsi évacué les fantasmes de cinéphile (le flinguage à vue) pour mieux s'occcuper de la psychologie des personnages, et leurs rapports ambigües. En cela, Le Cousin est précédé d'une excellente rumeur quant à sa qualité.
Le dernier Corneau a pour lui 3 atouts. Son genre, délaissé depuis près de 10 ans par le cinéma français. Le polar a pourtant fait les beaux jours des Boisset, Corneau et plus loin encore Melville. Le public friand de Kasso, Kounen, Guit devrait être au rendez-vous.
Le casting ensuite. Chabat et Timsit sont ultra-populaires. Et la présence de Jaoui (actuellement au top) et Trintignant devraient là aussi séduire les plus déconcertés.
Enfin, Corneau lui-même, qui a souvent prouvé sa maîtrise pour faire d'un film difficile un succès populaire. Probablement aux Césars, Le Cousin sera une belle alternative aux divertissements de fin d'année. vincy
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