Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Soudaine Compagnie, Arte France Cinema, Pandora Film
Distribution : Wild Bunch distribution
Réalisation : Claire Denis
Scénario : Claire denis, Jean-Pol Fargeau
Montage : Guy Lecorne
Photo : Agnès Godard
Format : 1.85, Dolby Digital
Décors : Arnaud de Moleron
Musique : Tindersticks
Costumes : Judy Shrewsbury
Durée : 100 mn
 

Alex Descas : Lionel
Mati Diop : Joséphine
Nicole Dogué : Gabrielle
Grégoire Colin : Noé
Ingrid Caven : la tante
Julieth Mars : René
Adèle Ado : La patronne du bar
 

site internet du film
Claire Denis sur Ecran Noir
 
 
35 Rhums


France / 2008

18.02.2009
 

Ozu et le grand père. Claire Denis : "c’est une histoire qu’on m’a racontée tout le temps dans mon enfance. L’histoire de mon grand-père qui était un homme veuf, qui a élevé seul ma mère, qui n’a pas eu d’autres enfants, qui ne s’est jamais remarié. Avec mes frères et soeurs, on sentait à quel point le moment où notre mère l’avait quitté avait dû être crucial. Car elle était la fille unique de cet homme-là. On se disait que nous, qui étions frères et soeurs avec un père et une mère, nous n’aurions probablement jamais une chose aussi cruelle à faire.




Et puis des années plus tard, il y a eu une rétrospective Ozu à Paris, un été, et plusieurs soirs de suite, j’ai emmenée ma mère voir des films d’Ozu : je sentais que la présence du père chez Ozu, ça la concernerait, ça lui rappellerait son père, mon grand-père. Les sentiments y ont une façon particulière d’être exprimés. Je sentais bien que je m’acheminais vers l’envie d’un film. En réalité je repoussais l’idée car je ne voyais pas qui pouvait être cet homme. Je n’avais pas envie d’une réplique, pour moi c’était ailleurs que l’histoire se passait.
Mon grand-père était brésilien, je sentais bien qu’il n’était pas de France. Le fait d’être étranger, c’est comme si sa seule famille, c’était sa fille. Déjà toute petite, je voyais qu’il n’y avait qu’elle. Et quand ma mère s’est mariée, qu’elle a eu des enfants, il était un grand-père très particulier parce qu’il était d’abord le père de notre mère, beaucoup plus que notre grand-père. On comprenait qu’il nous aimait beaucoup moins qu’il ne l’aimait elle. Le projet de film était bloqué en moi parce que de toute façon j’avais l’impression que personne ne pouvait interpréter cet homme-là.
"


 
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