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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Fin aout, début septembre
France / 1999
10.02.99
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Olivier Assayas a, sur ce film, tourné beaucoup caméra à l'épaule afin de laisser une grande liberté aux acteurs. Il leur a laissé exprimer leurs propres émotions, projeter ce qu'ils aiment d'eux-mêmes. D'une certaine façon, ce cinéaste se comporte de la même manière avec les spectateurs qu'avec ses acteurs: moins il en dit, plus ils peuvent s'identifier aux personnages.
On remarquera aussi que le film tourne autour de deux aspects principaux. D'une part, il raconte son histoire avec une certaine esthétique (image délavé comme de l'aquarelle). Et d'autre part, la narration se fait à la manière d'un roman avec une construction psychologique très poussée.
Le film a été présenté en avant-première au Festival de Toronto en 98, alors qu'Irma Vep, son précédent film sortait en vidéo en Amérique du Nord. En Espagne, Jeanne Balibar a reçu le prix de la meilleure actrice au festival de San Sebastien.
En 98 toujours, Assayas a aussi collaboré au scénario d'Alice et Martin. chris
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