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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Wildwood enterprises, Touchstone Distribution : GBVI Réalisation : Robert Redford Scénario : Nicholas Evans, Eric Roth, Richard LaGravanese, d'après le roman de Nick Evans Montage : Terry Rawlings Photo : Robert Richardson Musique : Thomas Newman Durée : 123 mn
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The Horse Whisperer (L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux)
USA / 1998
02.09.98
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Retardé (Mai 98). Robert Redford continue son itinéraire personnel d'enfant gaté par le cinéma. Conciliant sa passion pour la nature, ses opinions environnementalistes, et son regard sur les êtres humains, il a été séduit par ce best-seller homonyme que Disney lui a acquis pour 3 millions de $.
C'est l'adaptateur de The Bridges of Madison County qui a d'ailleurs convaincu le producteur Redford. Le réalisateur s'est entouré d'une équipe technique solide. Et l'acteur s'est offert des partenaires oscarisés comme Diane Wiest, Sam Neill, ou la rousse et sublime Kristin Scott-Thomas.
Un rôle de mère qui devait échouer à Emma Thompson (qui refusa pour emploi du temps surchargé). Ce ne sera pas le seul contre temps: refus de Natalie Portman, chevaux allergiques au maquillage, inondations...
Kristin incarne une éditrice new yorkaise qui part dans le Montana pour trouver un guerriseur, suite à un accident tragique de cheval ayant gravement blessé sa fille. Puis viendra la romance. Vous pouvez toujours acheter le livre pour connaître la fin.
Adaptation impossible d'un best-seller à l'eau de rose, cela rappelle en effet Eastwood s'attaquant à The Bridges of Madison County...
On comprend l'intérêt de Monsieur Sundance dans le projet: un rôle idéal pour lui, les chevaux, les grand sespaces, le message anti-matérialiste et le culte de l'écologie...
Le film n'a pas pu être prêt pour Noël 97 et donc les Oscars. Aussi il fut décalé en contre programme à Godzilla, fin mai, au début de la saison d'été.
Avec 70 millions de $, il fait donc aussi bien au B.O. que le Eastwood, sans avoir cependant l'unanimité des critiques. Le film est un succès correct.
Le voilà lancé à l'assaut des marchés internationaux...en France, étrangement le plan marketing se concentre uniquement sur Robert Redford (couvertures de magazines, dossiers de presse,...). Et Kristin??!!?? vincy, alix
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