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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Laurie Parker, Nicole Kidman, Pathe Prod.
Distribution : Pathe
Réalisation : Jane Campion
Scénario : Jane Campion, Susanne Moore, d'après le roman de Susanna Moore
Montage : Alexandre de Franceschi
Photo : Dion Beebe
Musique : Hilmar Orn Hilmarsson
Durée : 118 mn
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Meg Ryan : Frannie
Mark Ruffalo : Malloy
Jennifer Jason Leigh : Pauline
Kevin Bacon : John Graham
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In the cut
USA / 2003
17.12.03
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Dès lors, le tournage, 100% new yorkais, prend des allures de camp retranché. Pas question d'avoir des photos de la Ryan nue, ni même accès au plateau ou à l'actrice sans autorisation. Plateau secret, comédienne concentrée, le film devient un habile montage marketing autour de la réputation sulfureuse du livre dont il est l'adapatation ("À vif", en VF). Et ce jusque dans le discours de la réalisatrice : "Meg a fait preuve d'un courage impressionnant. L'absence de peur résume bien Frannie et aussi la façon dont Meg a abordé le rôle." Jane Campion, Palme d'or en 1993 avec sa Leàçon de Piano avait pourtant une référence explicite pour ce film si direct : Jane Fonda dans Klute. Ainsi qu'une direction artistique très proche des films des années 70.
Campion, après deux ans de retard, et l'échec de son dernier film Holy Smoke, livre In the cut à des festivals comme Toronto et Tokyo, hors compétition. La critique n'est pas enthousiaste. même si le budget de 30 millions de $ (aux temps de Kidman) a été ramené à 12 millions de $ (ce qui signifie que Ryan a coupé dans son cachet), In the cut n'a rapporté que 5 millions de $ aux USA. On le voit mal faire un score monstre en France, malgré la forte présence de Pathe dans la production. Le film avait été écrit à l'origine dans le but d'être un nouveau Seven. Mais Campion souhaitait un film plus noir et plus romantique. Cela avait amené Universal et Miramax à se désintéresser du projet, et ce, malgré un beau casting : Mark Ruffalo (You an count on me, View from the top, Windtalkers), Jennifer Jason Leigh (Road to perdition, Single white female, eXistenZ), Kevin Bacon (Mystic River, Hollow Man, Sleepers), Nick Damici (la série "New York district") et Sharrieff Pugh (Copland, The Hard way). L'ensemble est produit par Laurie Parker, à qui l'on doit les films de Gus Van Sant, Mars attacks! de Tim Burton ou encore la distribution des premiers Jarmusch, Spike Lee, Neil Jordan...
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Vincy
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